La Garde républicaine a un nouveau commandant: c'est le général-major Ahmed Moulay Meliani qui vient d'être nommé à la tête de cette institution en remplacement du général-major Abdelghani Hamel, désigné le 7 juillet dernier comme Directeur général de la sûreté nationale (DGSN). Les deux décrets présidentiels portant nomination de ces responsables ont été publiés dans le dernier Journal officiel.

La nomination du général-major Miliani prend effet à compter du 6 juillet 2010, selon le texte signé par le chef de l'Etat. Ce nouveau responsable aura ainsi à diriger la Garde républicaine qui est une force assurant des missions d'honneur et de sécurité au profit de la présidence de la République, des instances gouvernementales et des hautes autorités de l'Etat.

Elle est constituée d'unités de sécurité ainsi que d'un régiment de cavalerie. Les gardes républicains assurent notamment la protection du chef de l'Etat à l'intérieur de la présidence.

En 2005, Ahmed Moulay Meliani a été promu général alors qu'il exerçait la fonction de commandant de la Sixième Région militaire. Le 5 juillet 2010, il est promu au grade de général-major en même temps que 13 autres généraux parmi lesquels figurait Abdelghani Hamel. Ce dernier qui était un officier supérieur de la gendarmerie, avait dirigé, durant trois ans, le Groupement des gardes-frontières (GGF), et a été nommé, en 2008, à la tête de la Garde républicaine avant être désigné à la tête de la police un peu plus de quatre mois après le meurtre de son prédécesseur, Ali Tounsi.

Agé de 55 ans, le général-major Abdelghani Hamel, promu le 5 juillet, jour de la fête de l'Indépendance, remplace le colonel Ali Tounsi, tué par balle le 25 février dans son bureau par l'un des ses collaborateurs, Chouaib Oultache, qui était chef de la division aérienne de la police. Poursuivi pour «homicide volontaire avec préméditation», le meurtrier présumé se trouve actuellement en détention préventive en attendant son procès. Abdelaziz Affani, qui a assuré l'intérim du DGSN depuis le 25 février dernier, date de l'assassinat de Ali Tounsi, a rejoint son poste d'origine en tant que directeur de la police judiciaire.