|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Après le rush de la mi-juillet des touristes algériens vers la Tunisie,
les postes frontaliers semblent revenir à la «normale». En ce début d'août et à
l'approche du Ramadhan, apprend-on de la PAF, les deux postes frontaliers
commencent à respirer puisque le flux de touristes algériens se rendant en
Tunisie a nettement baissé .Cependant celui des entrées prendra de l'ampleur du
fait du retour massif des Algériens chez eux.
Des familles revenant de Tunisie, approchées, diront que les prix de l'hébergement et de la restauration dans les villes fréquentées par la plupart des Algériens, après un début d'été où ils étaient abordables, ont carrément explosé à la faveur de ce qui est qualifié de haute saison. Selon les dernières statistiques le nombre d'Algériens à s'être rendus en Tunisie, au mois de juillet, est pratiquement le même que celui de l'année passée, pour la même période. Les postes frontaliers furent pris d'assaut à la mi-juillet, juste après la proclamation des résultats du bac. Les villes côtières tunisiennes, comme Nabeul, Hammamet, Sousse, attirent toujours autant de touristes algériens. Le flux était tel qu'il fallait conseiller à plus d'une famille de passer par le poste frontalier d'El Ayoun, sinon solliciter celui d'Oum Théboul, pour une simple raison de distance puisqu'il permet de faire un gain de seize kilomètres pour rallier Tabarka qui mène vers la destination qu'on veut. Et quand on sait que le carburant en Tunisie vaut son pesant d'or, à 1.300 DT soit 100 DA le titre, le choix est vite fait. Ceci dit, les désagréments habituels avec les longues attentes pour accomplir les formalités, des deux côtés, étaient inévitables. Les vacanciers étaient contraints de prendre leur mal en patience. Durant le mois de juin, les professionnels tunisiens du tourisme signalaient une baisse du nombre de touristes algériens se rendant en Tunisie, craignant de ne pas égaler le chiffre (plus d'un million de touristes), de l'année écoulée. Une situation qui s'est «équilibrée» par la suite, au courant la deuxième quinzaine de juillet. Malgré les «trouvailles» des professionnels tunisiens du tourisme pour retenir les vacanciers algériens, pour le ramadhan, il semblerait bien, (en dépit de l'absence de chiffres), que ces derniers préfèraient passer le mois sacré chez eux. Le mois de Ramadhan suscite beaucoup d'appréhensions chez les opérateurs tunisiens qui craignent une chute libre de la fréquentation des infrastructures touristiques qui représentent l'une des principales sources de rentrées de devises pour la Tunisie. |
|