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Le calvaire des souscripteurs des projets des 974 et 1.250 logements AADL
des POS 50 et 52, passés à la CNEP Immo, perdure en raison du non-achèvement
des travaux de VRD.
Pourtant, et selon les concernés, ce retard demeure injustifié étant donné qu'ils sont prêts à verser la première tranche permettant de financer cette opération, du reste secondaire, alors que les travaux de maçonnerie ont été achevés depuis longtemps, après avoir été confiés à une entreprise de construction chinoise. Les mêmes souscripteurs maintiennent la pression en organisant chaque mardi des regroupements devant les sièges de l'AADL et de la CNEP dans l'espoir d'amener les responsables en charge de la distribution des clefs à débloquer la situation. Ce silence est interprété par les futurs bénéficiaires de diversion afin de les attribuer à d'autres clients qui paieront éventuellement plus cher que les prix fixés au départ et datant de 2001. Pour eux, c'est clair : étant donné que l'établissement des titres au nom des authentiques souscripteurs ne peut nullement constituer un point de non-retour. Seconde éventualité : le fait de ne pas accepter le versement des premières tranches signifierait une réévaluation du projet, une hypothèse à ne pas écarter, sachant que le prix de l'immobilier a explosé et que le coût de revient a doublé depuis l'inscription du projet. En tout état de cause, les souscripteurs ne demandent qu'une réponse de la part des responsables pour les rassurer, car cette attente est devenue pesante, notamment pour tous ceux qui ont dû louer au prix fort. Pourtant, suite à une série d'actions de protestation menées aussi bien devant le siège de la direction régionale AADL que de celui de la CNEP, des promesses leur ont été données quant à la remise des clés durant le mois de mars 2010. Pas plus tard que jeudi dernier, des représentants des souscripteurs ont été reçus à la CNEP et sont sortis avec l'engagement d'achever les travaux en cours d'ici le mois de septembre prochain. Mais ce délai risque de ne pas être respecté, selon les protestataires, au vu de la cadence des travaux avec une dizaine d'ouvriers. Qu'à cela ne tienne, affirment les futurs bénéficiaires, «nous attendrons encore, mais qu'on nous convoque au moins pour verser la première tranche de nos droits». |
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