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Les problèmes de la circulation au niveau de la pêcherie empirent d'année
en année, plus précisément d'été en été. Ce « point noir » par excellence est
devenu un véritable cauchemar qui donne le tournis aux automobilistes. Un
tourment pour ceux qui font la navette Oran-Corniche.
Des dispositions adéquates devaient être prises, il y a bien longtemps, pour défaire ce nœud, comme par exemple raser de la carte les vieux bâtis qui se trouvent entre les rues John Fitzgerald Kennedy et Rahmani pour élargir, aérer la voie et déplacer un îlot de restaurants dont l'emplacement représente désormais une contrainte majeure pour le mouvement. Au lieu de quoi, on a donné carte blanche au parking quasi sauvage de la pêcherie, qui ne cesse de bouffer de l'espace au mépris des impératifs de la circulation, alors que de nouveaux restaurants ayant pignon sur rue poussent comme des champignons sur le chemin parallèle débouchant dans le quartier Sidi El-Houari, sans aucune vision urbanistique. Conséquence, c'est la congestion dans ces vaisseaux routiers à grand flux. Par contrecoup, l'embouteillage s'étend, en cette saison estivale, à des centaines de mètres de part et d'autre du tronçon routier longeant la pêcherie. Aux heures de pic, le bouchon s'étend jusqu'à Monte Christo, à hauteur de la brigade de gendarmerie, côté Mers El-Kébir, et jusqu'à la route du port et la rampe du Commandant Ferradj, côté opposé. Le facteur principal de cet encombrement, c'est sans conteste le stationnement anarchique devant les restaurants ayant la spécialité poisson. Dès que vous entrez dans ce périmètre, des dizaines de jeunes s'autoproclamant gardiens de parking se tiennent au beau milieu de la chaussée, bâton à la main, sifflet à la bouche, et vous barrent quasiment le chemin en vous faisant des signes pour vous aiguiller vers l'aire de stationnement attenant aux restaurants. Les clients suivent les yeux fermés. Il ne reste pas un seul mettre carré de trottoir libre, tout a été transformé en parking payant par des pseudo-gardiens qui s'entendent comme larrons en foire. Même les poissonniers du coin qui ont déménagé dernièrement, sur ordre de l'Entreprise de gestion du port de pêche, du côté porte de la pêcherie au côté d'en face, peinent à exercer dans de bonnes conditions leur négoce à cause du stationnement très rapproché qui voile leurs étals et en complique singulièrement l'accès. Le grand parking réglementaire n'est pas en reste. Là aussi, c'est le diktat des gros bonnets des trottoirs : stationnement pêle-mêle, entrée-sortie désordonnée, dépassement des délimitations de la surface de stationnement jusqu'à empiéter sur les couloirs de passage de la circulation?C'est le désordre épouvantable, la confusion générale. En un mot, le chaos. Et ce d'autant que cet axe routier comprend plusieurs points d'accès importants, comme l'accès du port réservé aux véhicules pour l'embarquement et le débarquement, l'accès du port de pêche, l'accès aux gardes-côtes et à l'Ecole de formation de pêche, sans compter la station-service. |
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