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La programmation de nombreux festivals
nationaux et internationaux que Sidi Bel Abbès abrite depuis des années ne
cesse de booster l'implantation du pôle touristique, dont le déficit était des
plus criards. En termes plus palpables, les hôtels locaux ne désemplissent pas.
Le récent festival du Raï organisé dans sa 3è édition est la résultante d'une
volonté collective qui a dû caractériser les autres festivals, colloques
culturels, infrastructures nouvelles édifiées sur les lieux et qui ont permis
aux autorités centrales, voire sectorielles de programmer moult activités
théâtrales, musicales, d'arts plastiques, cinématographiques dont le plus ou
moins récent celui du festival Amazigh tenu dans la nouvelle cinémathèque du
centre ville Belabbesien drapée de banderoles de «bienvenue» à ces centaines de
visiteurs venus de plusieurs coins du pays.
En effet, les évènements culturels arrivent à point nommé pour soutenir la promotion du tourisme surtout estival, relevait-on après les multiples pèlerinages des pieds-noirs qui se multiplient dès le printemps sur les bords de la Mekerra. Un rapide tour du côté des hôtels Métropole, Versailles? aura suffi à éclairer toute lanterne tant que la ville se métamorphose et voyant sa physionomie radicalement changée malgré quelques manques qui relèvent des performances tant attendues par les services communaux en termes de maintien de l'hygiène et du look en général, d'une ville que l'on n'avait pas à tort surnommée le «Petit Paris». Par la tenue des grandes manifestations culturelles en attendant l'aspect scientifique et sportif que recèle cette région du pays? Sidi Bel Abbès compte réduire et attirer plus de visiteurs tout en rendant hommage à ses célébrités, et le plus récent est celui prévu pour feu Zergui Ahmed, de son vrai nom Hemmam. Le défunt est présent dans la mémoire collective de par ses dizaines de productions bien avant certaines stars qui ont dû reconnaître le talent et le legs de cette icône nationale de la chanson Raï. Et Sidi Bel Abbès n'est pas seulement idéale pour regrouper les artères du théâtre, des arts plastiques, aussi de la mode, cela s'est déjà fait, du cinéma où ses ambassadeurs ont pour noms Tsaki Brahim, Kader Kada, Chadli Mustapha, B. Belhadj, Latrèche, sans omettre Kad Merad, une des grandes sommités mondiales qui vient d'émettre le vœu de présenter «L'Italien», une production qui fait la une en Europe; ce dernier artiste de renom est natif de Sidi Bel Abbès en 1964. Les ingrédients sont là, conjugués à une sérénité retrouvée au prix de multiples sacrifices humains et matériels. Facilitons la tâche à ce retour des manifestations culturelles qui voient les feux des projecteurs se braquer sur elles, découvrant toute une vitalité juvénile telle celle relevée au stade des trois frères Amarouch du populeux quartier de «Callasone» (la colle del sol en Espagnol), cadre de la 3è édition du festival du Raï qui ne cesse de toucher les fibres les plus sensibles d'un grand public avide d'activités, de loisirs et autres attentes sociales certaines. En somme, un engouement qui doit être accompagné de réels bilans dans tout ce mouvement social, pour garantir d'autres succès, d'autres contacts entre Algériens? C'est l'un des nobles objectifs lancés, nous disait-on. |
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