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Les partenaires sociaux UGTA, SNAPAP, SNPP,
le plus important EPSP de Sidi-Bel-Abbès (établissement public de santé),
lassés, après de longues années d'attente, de la non-régularisation de leurs
droits ayant trait d'abord principalement à leur prime d'intéressement de la
période allant du 1er janvier 2002 au 31 décembre 2003, qui leur a été,
disent-ils dans leur écrit, «refusée par le contrôleur financier», voire le
service de cette structure étatique de la wilaya de Sidi-Bel-Abbès, viennent de
saisir la justice par le biais d'une requête remise à notre journal, tout en se
référant aux textes en vigueur, à savoir le décret exécutif 02-119 daté du 6
avril 2002, article 11, la circulaire du ministre de tutelle - administration
générale - portant toujours pour objet le versement aux intéressés de leur
prime d'intéressement.
A noter que l'administration de l'EPSP Sidi-Bel-Abbès et le conseil syndical, à travers les partenaires sociaux sus-cités, ont entrepris moult tentatives auprès du service du contrôle financier, qui, selon les contestataires, leur a signifié un refus le 9 janvier 2009, ignorant, soulignent-ils dans leur requête à la justice, l'application de la circulaire n° 445 du 8 juin 2004. Les syndicalistes déplorent que «cela ne se passe qu'à Sidi-Bel-Abbès, car dans toutes les wilayas, les droits des travailleurs ont été perçus à temps». Cette situation que vit l'EPSP de Sidi-Bel-Abbès est également caractérisée par d'autres griefs toujours vis-à-vis des mêmes services, entraînant une vive colère qui semble préparer d'autres réactions qui ne manqueront pas de déstabiliser le secteur de la santé en général. C'est ce que tiennent à souligner les syndicalistes, qui font relever un climat délétère palpable dans les milieux du travail, par, disent-ils, «le refus du dialogue avec les partenaires sociaux agréés cités plus haut et leur direction». |
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