Les maladies à transmission hydrique (MTH)
sont aussi à déclaration obligatoire (MDO). La journée d'information qui a
regroupé tous les acteurs à charge et responsables de modules à l'échelle
wilayale et communale, a permis à ces derniers de prendre connaissance de
l'ensemble des mesures pises par le comité national de lutte contre les MTH et
de connaître la situation qui y prévaut. Selon le rapport présenté par la DSP
de la wilaya d'Aïn Témouchent, il a été enregistré une régression significative
durant les deux dernières années 2009-2010. Les taux d'incidence pour 100 000
habitants sont passés respectivement pour l'hépatite virale A et la fièvre
typhoïde de 2,60 et 2,06 cas en 2009 contre 0,76 et 2,03 en 2010. L'assistance
représentée par des responsables de l'Exécutif de la wilaya, des BHC, des
hôpitaux, des offices (ONA, ADE), des chefs de daïras a pris connaissance d'une
nette amélioration de prise en charge des MTH et des TIAC, tout d'abord sur le
plan de la prévention puis sur celui de la lutte. Mais cette tendance est
quelque peu retsreinte car l'échantillon (2 années) est peu représentatif pour
faire des lectures d'analyses crédibles et pouvant suivre l'évolution comme il
se doit. En termes de délocalisation des tendances les plus saillantes, il est
à remarquer, MTH et TIAC confondues que A.Témouchent vient en première position
avec 61 cas, suivie de Béni Saf avec 57 cas et d'el Amria avec 24 cas sur un
total wilaya de 117 cas. La différence est répartie entre les autres communes.
Ce qu'il y a lieu d'enregistrer en particulier, c'est la hausse des TIAC avec
47 cas à Béni saf, 37 cas à Aïn Témouchent et 22 cas à el Amria. Souvent, il
s'agit de cas sporadiques tombés malades à l'issue de célébration de mariage de
ouada et autres rites.
La
place est à la vigilance des services de lutte et de prévention et leurs
actions doivent être épaulés par l'élément clé le consommateur.