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L'équipe nationale et son staff technique continuent d'alimenter la
polémique concernant le maintien de Saâdane avec ses adjoints. A trois semaines
du premier match amical de l'équipe (contre le Gabon le 11 août), rien
d'officiel n'a été entrepris. Le bureau fédéral de la FAF se réunit demain sous
la présidence de Mohamed Raouraoua. Il planchera sur le professionnalisme et le
programme des équipes nationales. Le BF abordera entre autres le programme de
l'équipe nationale A, alors que celle-ci est officiellement sans entraîneur. Il
était prévu que le président de la FAF et l'entraîneur sortant (Saâdane) se
rencontrent au courant de la semaine dernière, mais l'échéance semble être
reportée tant que le site web de la FAF (source officielle) reste muet.
En fait, des membres du bureau fédéral voient d'un mauvais œil la reconduction de Saâdane à la tête de l'équipe nationale. "Notre opposition à la reconduction de Saâdane n'est pas relative à ses compétences qui sont avérées. Il s'agit d'une position de principe", selon un membre du bureau fédéral. Ce dernier révèle que Saâdane devait être démis de ses fonctions après le match contre le Rwanda à Blida, le mois d'octobre 2009. Un sursis lui avait été accordé et les événements du Caire n'ont pas permis à la FAF de s'intéresser aux affaires du staff technique, ajoute-t-il. "Souvenez-vous, on parlait à chaque fois de renforcement du staff technique, mais Saâdane s'y opposait", révèle encore ce responsable de la FAF. En effet, même Saâdane a indiqué, dans une de ses déclarations, qu'il avait failli jeter l'éponge à plusieurs reprises. Mieux encore, après la défaite contre le Malawi à la CAN d'Angola, l'entraîneur serbe qui devait succéder à Saâdane était présent en Angola pour superviser l'équipe nationale et la prendre en main juste après la CAN. Il aurait même rencontré auparavant un responsable de la FAF à Paris. C'est dire qu'à la FAF, on considérait qu'après la qualification au Mondial il fallait passer à un autre niveau. "Sept nouveaux joueurs ont été sélectionnés pour le Mondial. Cela était également valable pour le staff technique qui devait être renouvelé ou, à la limite, renforcé", ajoute-t-on. Après le Mondial sud-africain, la presse avait rapporté qu'un entraîneur étranger allait être engagé à la place de Saâdane, sachant que cela ne relève pas d'une simple vue d'esprit de la presse, laquelle a été "briefée". Toutefois, les plus hautes autorités qui financent cette équipe de tous les Algériens ont catégoriquement rejeté l'idée d'engager un technicien étranger, contraignant ainsi la FAF d'essuyer un autre revers après les nombreuses tentatives de "dégommer" Saâdane. Au bureau fédéral, on soutient que "le maintien de Saâdane va à l'encontre des convictions de la FAF", laquelle s'est retrouvée contrainte de reconduire Saâdane. "Pourtant, la FAF dont les membres sont élus demeure souveraine dans ses décisions", a fait remarquer ce membre du bureau fédéral qui voit en l'imposition de Saâdane un message lourd de sens pour la fédération? |
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