Après une trêve
qui aurait duré plus de deux mois, trêve décidée afin d'attendre une quelconque
réponse des responsables concernés, les enseignants universitaires non logés
sont revenu mercredi dernier à la charge en organisant dans un premier temps
une AG à l'IGMO et de sortir ensuite dans la rue pour effectuer une marche de
cet établissement jusqu'à l'ENSET.
C'est donc la
seconde marche du genre après celle effectuée en avril dernier, après avoir
organisé plusieurs rencontres au niveau des différents établissements de ce qui
est appelée la ville universitaire d'Oran. Parallèlement, les représentants du
collectif des enseignants ont multiplié les contacts avec aussi bien les
responsables universitaires que ceux de la DLEP, des contacts restés vains
étant donné qu'aucune réponse convaincante ne leur a été donnée. Selon le
représentant de ces enseignants, seule la publication de l'avis d'appel
d'offres concernant les anciens projets à savoir ceux relatifs aux 250
logements datant de 2008 et de celui des 100 autres de l'année 2009 a été concrétisée.
Cet avis d'appel d'offres a été infructueux, selon eux. A ce sujet, ils
estiment que la démarche a été beaucoup plus une diversion visant à faire taire
la contestation, sinon comment expliquer, disent-ils, que jusqu'à présent ni la
délimitation des sites, ni encore moins l'étude des sols n'a été effectuée.
Pire, même avec deux projets restés dans la totale inconnue, un autre projet
vient d'être décidé et portant cette fois sur 160 logements de fonction
inscrits au titre du plan annuel de 2010. Les enseignants ont été informés, le
12 mai dernier, par le recteur de l'université d'Oran qui rappelle que le
programme en question revient au président de la République. Dans les rangs des
enseignants non logés, si l'on tient compte des mal logés, leur nombre avoisine
le millier.