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A quelques
semaines de l'entame du mois de ramadhan, les prix de certains produits de
large consommation commencent à augmenter ostensiblement. Cet état de fait a
été relevé notamment pour les légumes secs, et ce en dépit de la dernière
hausse de près de 50%. En effet, les prix proposés pour les lentilles, pois
chiches et haricots blancs semblent a priori ne respecter aucune régularité.
Des différences variant entre 10 et 20 dinars sont constatées par le consommateur
et cela change d'un quartier à l'autre.
La qualité est toujours invoquée par le commerçant contrevenant. «Je ne sais pas si en réalité le prix fixe du kilo de haricot blanc est à 120 ou 140 dinars et celui des pois chiche à 140 dinars, je constate toujours un écart lorsque j'effectue mes achats et, croyez moi, c'est toujours des dinars de plus que je débourse», a confié une ménagère fréquentant le marché des Aurès. Le prix des viandes de volaille connaît une légère hausse en raison de l'insuffisance de l'offre, de l'avis d'éleveurs. Proposé entre 220 et 230 dinars le kilo il y a seulement deux à trois semaines, le prix du poulet est actuellement à 280 dinars. Le kilo de la viande ovine, pour sa part, se négocie entre 660 et 720 dinars, tandis que celui de la viande bovine est cédé entre 900 et 920 dinars le kilo. Même constat pour les prix des légumes, qui connaissent une certaine stabilité ces derniers jours. La pomme de terre est proposée entre 30 et 40 dinars et la tomate entre 25 et 35 dinars, cela dépend de la qualité, du calibre et du lieu où elles sont proposées à la vente. Les marchés et les locaux de commerce versés dans la vente des fruits et légumes ne sont en effet pas alignés sur les mêmes prix. En violation des règles édictées dans le code des activités commerciales, la grande majorité des commerçants établissent leurs prix en fonction du quartier. «La tomate est proposée à 25 dinars le kilogramme à la rue Daho Kadda, dans le quartier du Derb. Son prix pour la même qualité oscille entre 30 et 35 dinars dans un quartier huppé», a fait remarquer un père de famille. Toujours est-il que les consommateurs sont unanimes à confier que la hausse des prix va crescendo au fur et à mesure que s'approche le mois sacré. Des relents de saignée s'annoncent déjà pour la ménagère pour ce ramadhan dont le début est prévu en pleine saison estivale, synonyme d'augmentation du mercure et de la mercuriale. |
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