A l'instar de nombreuses cités à grande concentration d'habitants, la
cité des Glycines, dans le quartier de Maraval, attend depuis plusieurs années
un geste de la part des responsables de la commune d'Oran.
Face aux interminables problèmes
auxquels ils sont confrontés quotidiennement, les habitants de la cité n'ont eu
d'autre recours que d'interpeller le premier responsable de l'APC. Les
représentants du comité de quartier El-Amel viennent d'adresser une
correspondance au maire d'Oran, lui demandant d'intervenir auprès des
responsables du secteur urbain El-Othmania pour la prise en charge de leurs
doléances. «Nous vous informons, monsieur le maire, que malgré nos nombreuses réclamations
verbales et écrites auprès des services du secteur urbain pour l'amélioration
des conditions de vie des habitants de notre cité, rien n'a été fait», lit-on
dans cette correspondance. Les membres de l'association signalent que des cités
mitoyennes ont bénéficié de vastes programmes de réhabilitation, alors que leur
cité semble marginalisée. «Contrairement à notre cité, les autres cités du
quartier ont bénéficié de programmes d'éclairage public, de bitumage, de
nettoiement, de dératisation, etc.», poursuit la même correspondance. Les
rédacteurs de la lettre rappellent, en outre, que leur cité est l'une des plus
anciennes du quartier de Maraval, mais paradoxalement, elle semble la plus
abandonnée par les responsables de la commune. Pour conclure, les responsables
de l'association affirment qu'après avoir frappé à toutes les portes, ils n'ont
d'autre espoir que l'intervention personnelle du president de l'APC pour mettre
un terme à leur calvaire et améliorer leur cadre de vie.