« Non à la drogue, oui à la vie», c'est le
thème que l'Algérie a choisi pour célébrer, «le 26 juin, la journée mondiale de
lutte contre la drogue et la toxicomanie». Cette journée a été proclamée par
les Nations unies pour sensibiliser les populations partout dans le monde aux
dangers des drogues, de leur consommation et de leur commerce. La célébration
de cette journée inaugurée avant- hier au siège du parc national de Lalla Setti
à Tlemcen à l'initiative de la direction de la prévention du ministère de la
Santé, conjointement avec le comité de lutte contre la toxicomanie, a comporté
des communications portant notamment sur «l'état des lieux de la lutte contre
la toxicomanie au niveau national: Mr Abdennouri Salah» l'état des lieux de la
lutte contre la toxicomanie dans la wilaya de Tlemcen: Dr Benosmane Réda,
«l'état des lieux de la lutte contre la toxicomanie dans la wilaya de Sidi
Bel-Abbès: Dr Kadi Hanifi Khalil», «l'état des lieux de la lutte contre la
toxicomanie dans la wilaya d'Oran: Dr Hammouda Mohamed», «les risques
d'addiction chez l'adolescent: Pr. Ould Taleb Mahmoud», «les jeunes et la
drogue: Dr Habibeche Abderrahmane et Dr. Derguini Mustapha», ainsi que sur «la
drogue du point de vue religieux: De Bouzidi Kamel».
En
Algérie, le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme
hospitalière est un partenaire majeur du dispositif de lutte contre la
toxicomanie, il développe de nombreuses activités dans la lutte contre la
toxicomanie en particulier dans le domaine de la prévention et dans le domaine
de la prise en charge des toxicomanes. A ce propos, la législation algérienne
(loi n) 04/18 du 25.12.2004) se veut dissuasive essentiellement pour les
trafiquants. M. Abdelmalek Sayah directeur de l'office national contre la
toxicomanie, explique que notre pays n'est pas producteur de drogues dures.
C'est plutôt un pays de transit pour les trafiquants. Pour sa part, M. Ould
Taleb Mahmoud (chef de service pédopsychiatrie) explique que la prévention des
facteurs de risques dans les conduites toxicomaniaques passe d'abord par une
prévention primaire et secondaire précoce permanente et crédible dans le cadre
des collèges, des lycées ou des lieux d'apprentissage et de travail. «Le
médecin scolaire a souvent un rôle plus important à jouer, que le psychiatre ou
le psychologue» dit-il. A noter que les participants ont déploré l'absence de
l'ENTV pour la couverture médiatique de cette journée d'information et de
sensibilisation aux méfaits de la drogue.