Facilitateur en méthodologie, le professeur
A. Abid au CHU Mustapha Bacha d'Alger, s'intéresse de près aux modèles
mathématiques relatifs à la modernisation des structures et équipements
médicaux et la modernité en termes d'organisation et management et data base
notamment en matière de procédures qui demeurent identiques pour tous mais
applicables à des données propres à chaque région.
Ce
thème a été présenté ce samedi, à l'hôtel Bel Air, Aïn Témouchent, qui a abrité
les 3ème journées de médecine interne, une rencontre nationale organisée par le
club des médecins de la wilaya d'Aïn Témouchent que préside le docteur
Benaissa. Nombreux praticiens, spécialistes et généralistes venus de plusieurs
régions du pays y ont pris part. Le professeur Madame D. Ziari, qui a présenté
une intéressante communication sur les risques cardiovasculaires et traitement
hormonal substitutif, estime que pour les pathologies lourdes qui reviennent
très chères pour la santé publique, la sensibilisation et la prévention
primaire sont les meilleurs moyens que nous disposons avec en sus des actions
sur des facteurs de risques majeurs. Dans le même registre le docteur Benaissa
dira qu'il faut «avoir une hygiène diététique, contrôler régulièrement l'état
de santé avec une bonne prise en charge des diabétiques. Selon lui, la
conférence sur l'HTA, vient de mettre en exergue un nouveau concept qui est
celui de la variabilité et la tension artérielle, cette nouveauté aura
certainement un impact important sur le traitement et le suivi du malade
hypertendu. Il a aussi insisté sur le fait que le médecin généraliste doit
savoir lire et interpréter un ECG car il va de l'intérêt du malade en premier.
En terme de méthodologie scientifique, le professeur A. Abid a cité les 4
phases mises en relief par Bert Spilker et qui sont : l'élaboration et la
conception, l'expérimentation, évaluation et l'identification de nouvelles
pistes de recherches donc nouvelles problématiques tout cela obéit à un modèle
mathématique basé sur des algorithmes.