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A l'évidence les stations de Bab El Kantara, situées sous l'échangeur et
en face de la gare ferroviaire, n'en peuvent plus de contenir la cinquantaine
de bus qui assurent la dizaine de lignes de transport qu'ils desservent. La
pression est en effet énorme, aussi bien dans les lignes interurbaines, à
destination des villes de Hamma Bouziane, Didouche Mourad et Zighoud Youcef,
s'y ajoutent celles desservant sept directions vers les quartiers et cités
populeuses de la périphérie. Les plus importantes, drainant de grands flots de
voyageurs sont Oued El Had, Sarkina, Djebel Ouahch, Daksi, Ali Mendjeli etc.
L'anarchie est parfois à son comble tant et si bien que, c'est à une véritable
foire d'empoigne qu'on assiste, particulièrement pendant les heures de pointe.
La chose est d'autant plus vraie, lorsque l'on sait que les stations en
question, sont situées sur un important carrefour, très fréquenté par une
circulation automobile démentielle provoquée particulièrement par les camions
de gros tonnage, au niveau de ce seul axe routier donnant accès aux villes
portuaires de Skikda, Annaba. Ceci d'autant plus que le tronçon de l'autoroute,
permettant aux gros engins de contourner le centre-ville, se fait toujours
désirer et n'est pas encore ouvert à la circulation. Et c'est ainsi, qu'on
assiste à une pagaille sans nom, avec au bout, des relations difficiles entre
les conducteurs de bus et les usagers, mais aussi avec les résidents de Bab El
Kantara. Ces derniers supportant difficilement que leur quartier auparavant
«résidentiel», s'en trouve dégradé au fil des ans.
A l'origine de cette situation, il y a d'abord ces stations de bus de toutes les discordes, et surtout le comportement peu respectueux de plusieurs conducteurs de ces engins qui s'arrêtent et se garent en double file avec une facilité déconcertante, bloquant la circulation sur des dizaines de mètres. Questionné sur ce sujet, le chef de service de la circulation et du transport à la mairie du Vieux Rocher reconnaît les difficultés de la situation et fait savoir qu'au départ, «il s'agissait de deux simples arrêts de bus, qui malheureusement ont été transformés en véritables stations». Toutefois, et au delà de ce problème, il reste que la solution relève d'une bonne organisation avec désignation d'un chef de station qui doit veiller à sa bonne marche, à une politique permanente de mobilisation du syndicat des transporteurs autour de cette question pour sensibiliser la profession et surtout faire respecter les temps d'arrêts, car la plupart des bus ne démarrent qu'une fois chargés à refus. Pour ce qui concerne les sanctions de dépassements dans la circulation et blocage de la chaussée, c'est plutôt la police qui est l'organisme le mieux désigné pour ce point, conclu ce responsable. |
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