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Le contrat de Saâdane a expiré à la fin du match de la Coupe du monde
contre les Etats-Unis d'Amérique, mercredi dernier à Pretoria en Afrique du Sud
où se déroule le Mondial (11 juin - 11 juillet). Le coach national s'est dit
«fatigué» et sort de ce Mondial «vidé» pour reprendre ses propos. Plusieurs
noms sont avancés du côté de la FAF pour succéder à Saâdane, notamment Philippe
Troussier qui aurait été contacté par le président Mohamed Raouraoua bien avant
le Mondial. Le nom de Robert Nouzaret est également cité à la FAF. Selon des
informations, Troussier, qui a entraîné plusieurs équipes et sélections
africaines, entre autres, la Côte d'Ivoire et le Maroc, serait le plus proche
des Verts. C'est un ami de Raouraoua, a-t-on indiqué à la Fédération, et les
deux hommes se connaissent parfaitement. Toutefois, on précise que Troussier ne
garde pas un bon souvenir de l'Algérie. Sa venue avait été refusée au temps de
l'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports, Yahia Guidoum. Le salaire exigé
par Troussier avait été carrément rejeté et le MJS de l'époque n'avait même pas
accepté de négocier avec cet entraîneur appelé le «Sorcier blanc». A la FAF, on
soutient que «le successeur de Saâdane sera un étranger capable de maintenir
cette dynamique de bons résultats au sein de l'équipe nationale, laquelle a
désormais le statut de mondialiste. En ce sens, la Fédération vise haut et ne
compte pas engager un technicien quelconque mais un entraîneur disposant d'une
carte de visite assez prestigieuse. Ce qui laisse supposer que la FAF (et le
MJS) doivent mettre le paquet. Il s'agit maintenant pour l'équipe nationale de
confirmer son statut et de continuer sur ses performances, à savoir se projeter
sur la CAN 2012 et surtout le Mondial 2014. Une mission qui paraît difficile
car il n'est toujours pas facile de se maintenir au sommet. Toutefois, avec un
effectif de jeunes talentueux joueurs, les Verts ont de l'avenir et peuvent
prétendre à mieux. A la FAF, on indique que le temps joue en défaveur de
l'équipe, compte tenu des échéances très proches, à savoir le match amical
contre le Gabon le 11 août à Alger et le début des éliminatoires de la CAN-2012
dès le mois de septembre prochain. A cet effet, la Fédération s'empresse
d'officialiser ses contacts avec le futur entraîneur de l'équipe nationale.
Cependant, la désignation de cet entraîneur risque de provoquer une polémique
en Algérie. Plusieurs entraîneurs locaux ont déjà critiqué l'option de la FAF
de recourir systématiquement à un entraîneur étranger. Les anciens joueurs de
l'équipe nationale, notamment les mondialistes, estiment qu'il est temps qu'ils
soient associés à la gestion du football sur le plan technique.
Certains d'entre eux ont critiqué Saâdane qui aurait dû choisir un adjoint parmi les anciens joueurs. A présent, ils exigent de prendre en main l'équipe nationale qui, ont-ils dit, «appartient aux Algériens». A défaut, ils souhaitent que le futur entraîneur national désigne un staff technique où figureront des adjoints algériens. Or, généralement, les entraîneurs étrangers préfèrent ramener avec eux leur staff et appréhendent les adjoints locaux. Mais à la FAF, on affirme que «personne ne dictera les choix du bureau fédéral», soulignant que «les erreurs des années 1980 ne se reproduiront pas. Il est impératif de maintenir le statut de l'équipe nationale en améliorant ses performances». Autrement dit, la FAF ne prend pas en compte «les états d'âme» de ceux qui lorgnent du côté de l'équipe nationale, affirme-t-on. |
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