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L'ouverture du dialogue entre le ministère de la Santé, de la Population
et de la Réforme hospitalière et les partenaires sociaux de la santé, a été
très appréciée par les syndicats autonomes du secteur.
Le SNPSP et le SNPSSP qualifient cet acte de concertation de premier du genre. «C'est la première fois, qu'un ministre initie une prise de contact avec les syndicats du secteur, quelques jours seulement après sa nomination» dira Lyes Merabet, président du syndicat des patriciens généralistes de la santé publique (SNPSP), qui souhaite que les réunions de concertation programmées sortiront avec des solutions, notamment sur les questions les plus urgentes. Dr Yousfi, président du syndicat des praticiens spécialistes de la santé publique ( SNPSSP), insiste pour dire qu'il y a urgence pour sortir d'une situation de crise. «Après six mois de protestation aucun responsable n'a tenté de désamorcer cette crise, cette rencontre est la première en son genre, ce qui va nous permettre de débattre, négocier et trouver des solutions aux revendications légitimes des blouses blanches» a-t-il indiqué. Avec réserve, Dr Yousfi précise que les syndicats invités au dialogue par le ministre Djamel Oueld Abass ne veulent pas avoir de préjugés sur cette rencontre. Et de soutenir, qu'ils préfèrent attendre les résultats de la réunion du dimanche 27 juin 2010, une rencontre qui sera réservée au SNPSSP et qui sera suivie le lendemain par une autre avec le SNPSP. Dr Yousfi, affirme que le consensus est possible. «Il y a affectivement des problèmes qui peuvent être résolus rapidement, telle que les primes, d'autres problèmes devront faire l'objet de négociations» a-t-il souligné en reprenant les déclarations du ministre qui a déclaré que «seul le Coran est immuable», ce qui veut dire pour Yousfi que le statut particulier peut faire l'objet de modification. Enfin, le président du SNPSSP affirme que les syndicats de la santé ont seulement demandé à ce qu'ils soient écoutés par la tutelle et par les pouvoirs publics. Le ministre de la Santé et de la Population et de la Réforme hospitalière, Djamel Ould Abbas a repris un proverbe danois, avant-hier, devant les syndicats invités au dialogue: «Si l'autorité n'a pas d'oreille pour écouter, elle n'a pas de tête pour gouverner». |
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