Après quelques jours d'inactivité
partielle, le bloc opératoire de l'hôpital de Ténès a repris du service en
effectuant plusieurs interventions chirurgicales sur les malades. Cette ?pose'
très limitée dans le temps et longtemps programmée, selon la direction de
l'hôpital, rentre dans le cadre de la maintenance des équipements et n'est, en
aucun cas, due au manque de produits de stérilisation ou de désinfection.
D'ailleurs, souligne notre source, le bloc opératoire n'a jamais interrompu
complètement ses activités et a continué à traiter les cas urgents. Toutefois,
notre source souligne que l'absence de réanimateurs, d'anesthésistes et de
gynécologues au niveau de l'hôpital de Ténès peut contraindre ses responsables
à évacuer vers celui de Ouled-Mohamed les cas à risque, tels que les enfants,
les personnes âgées et les femmes enceintes nécessitant une césarienne. Cette
catégorie de malades dont les diabétiques et les hypertendus nécessite en effet
une assistance particulière en matière d'anesthésie et de réanimation. Cette
situation crée une tension entre l'hôpital de Ouled-Mohamed et celui de Ténès
où quelquefois le malade dirigé vers le chef- lieu de wilaya se voit mal pris
en charge. Selon un médecin de l'hôpital de Ténès, le cas récent d'un enfant
évacué vers l'hôpital de Ouled-Mohamed illustre bien la situation. Faisant fi
des règles de déontologie, le jeune malade n'a pas été bien pris en charge,
sous prétexte que l'hôpital de Ténès pouvait assurer ce service (intervention
chirurgicale).