Plus de 400 tonnes de pièces détachées ont transité par les ports de l'Ouest depuis le début du mois de mai à ce jour, ont indiqué, hier, des sources portuaires, précisant qu'une quantité de 94,673 tonnes a été admise par le port d'Oran pour la période de juin. Ce sont des pièces importées d'Espagne, de France, d'Italie, d'Allemagne, d'Angleterre et de Corée Il s'agit de produits qui répondent à la qualité et à la conformité, comme le stipulent les dernières directives du ministère du Commerce. D'autre part, les inspecteurs de la qualité ont procédé au refoulement d'une quantité de 23,600 tonnes de pièces détachées importées de Chine, de Corée, de Tunisie et d'Inde, et ce pour défaut d'étiquetage. Certaines mentions obligatoires liées à l'identification de l'importateur, du fournisseur, entre autres, ne figuraient pas sur les cartons, expliquent nos sources. Ces indications doivent être mentionnées en langue nationale, en plus d'une langue étrangère.

 Pour les services d'intervention, on saura que ces opérations viennent également en application de l'instruction émanant du ministère du Commerce d'avril 2007 pour le contrôle de la pièce détachée. Celle-ci fixe ces opérations de vérification à quatre critères qui sont l'étiquetage, l'appellation, le fabricant et l'importateur. Un nouveau dispositif qui vise à mieux identifier la provenance et l'origine de la pièce et à lutter contre la contrefaçon notamment dans le domaine de la pièce détachée. A ce titre, on saura que pour sécuriser les consommateurs, le ministère a exigé la présentation d'une attestation précisant que les pièces détachées ont été fabriquées sur une autorisation de la firme mère. Une loi qui exige également, à partir de cette année, un hologramme apposé sur toutes les pièces détachées.

 Une nouvelle mesure qui vise à sécuriser le marché de la pièce détachée en Algérie compte tenu des graves répercussions que peut engendrer ce phénomène, sachant que plus de 65% des accessoires sont contrefaits.