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Université Mentouri: Un rendez-vous international de l'astronomie et de l'astrophysique

par A. Mallem

Une conférence d'envergure internationale se tiendra, durant les journées de mercredi et jeudi, à l'auditorium Mohamed-Seddik Benyahia de l'université Mentouri de Constantine.

 Organisée par le Laboratoire de physique mathématique et des particules subatomiques (LPMPS), en collaboration avec la faculté des sciences exactes, cette manifestation verra la participation de 8O chercheurs de différentes universités et centres de recherche algériens ainsi que la présence de nombreux conférenciers étrangers, représentant diverses institutions scientifiques de quatre continents représentant 10 pays, a annoncé hier un communiqué des organisateurs.

 L'astronomie sera représentée par d'éminentes personnalités mondiales venant notamment du centre de Cambridge (Grande-Bretagne), de l'Observatoire de Haute-Provence, de l'Institut d'astrophysique de Paris (France) et des instituts d'astrophysique d'Allemagne et d'Autriche. La participation à cette rencontre du Centre régional d'astronomie, astrophysique et géophysique d'Alger (CRAAG) ainsi que du Centre des techniques spatiales (CTS) d'Arzew est également prévue. Le communiqué annonce aussi la participation attitrée des différentes promotions d'étudiants de l'école doctorale d'astrophysique domiciliée à l'université Mentouri.

 Le programme de la rencontre comprend quelque 20 interventions, sous forme de posters, pour discuter des dernières avancées dans les différentes branches des sciences astronomiques et dresser l'état des lieux de la recherche en astrophysique. Concernant cette dernière branche scientifique, la stratégie pour son lancement dans notre pays sera discutée aussi. De plus, l'état d'avancement du projet de l'Observatoire national des Aurès et ses implications pour la recherche en astrophysique seront débattus. Rappelons que ce projet, piloté par la direction générale de la recherche scientifique du MESRS, implanté sur la plus haute chaîne de montagne de l'Algérie du Nord (le Chélia), sera le premier observatoire du genre dans notre pays.