|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Sous le slogan «Le monde a besoin de sang neuf», le centre de transfusion
sanguine du centre hospitalo-universitaire d'Oran célèbre la journée mondiale
du donneur de sang par l'organisation d'une journée d'information et de
sensibilisation sur ce geste qui peut sauver des vies humaines et aider des
malades à recouvrer la santé.
Cette journée sensibilise à la nécessité de donner régulièrement du sang afin d'éviter les pénuries dans les hôpitaux et les dispensaires, en particulier aux profits des cancéreux, des hémodialysés et hémophiles, entres autres. Dans le même cadre, des équipes spéciales clino-mobiles et les associations à caractère social sillonnent les communes pour la collecte du sang. Dans le but d'attirer plus de volontaires, les donneurs bénéficient automatiquement du test de qualification sérologique aux quatre marqueurs : VIH, hépatites B et C et syphilis. Selon les responsables du CTS, le nombre de donneurs a connu une augmentation ces dernières années. Le nombre de poches collectées au niveau du centre est passé de 24.800 en 2006 à 25.300 en 2009. Pour les poches collectées par les équipes des clino-mobiles ce chiffre est passé de 3.000 en 2005 à 5.600 l'année écoulée. Cependant, cette quantité reste insuffisante pour une grande wilaya comme Oran qui reçoit les malades de toute la région Ouest. Par ailleurs, indique l'APS, une banque de sang sera ouverte à l'EHS d'oncologie de Misserghine. «Avec cette banque de sang réalisée à l'actif de l'EHS d'oncologie de Misserghine, la demande de sang, au demeurant assurée par les différents centres et postes de transfusion sanguine de la wilaya, sera réduite, au grand soulagement des malades chroniques hospitalisés (enfants et adultes)», a indiqué le chef de service de l'action sanitaire et des produits pharmaceutiques, le docteur Nacéra Khaled. L'EHS d'oncologie de Misserghine est assuré à hauteur de 20 pour cent en sang collecté au niveau du centre de transfusion du CHU Oran. Entre 4.000 et 5.000 poches environ par an de produits sanguins labiles (PSL), a affirmé le directeur des activités médicales et paramédicales du CHUO, le professeur Mohamed Hammadi. |
|