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Comme
tous les autres peuples dont l'équipe nationale est en lice dans la Coupe du
monde, le nôtre fait bloc derrière la sienne, nonobstant le doute dont beaucoup
d'Algériens ont été atteints au vu des médiocres prestations réalisées par les
Verts au cours de la période préparatoire à cet évènement.
Malgré cela, les Algériens unanimes ont l'espoir que l'équipe nationale, une fois entrée dans la compétition, en sera métamorphosée et apte à l'exploit. A cet égard, son premier match aujourd'hui contre la Slovénie sonnera l'heure de vérité. Bien qu'à ce stade de la compétition, le sort futur des Verts ne se joue pas sur ce seul match, ils doivent néanmoins impérativement le gagner pour une raison de «mental», autant pour eux que pour les 36 millions d'Algériens qui vont être rivés à leurs écrans téléviseurs. A tort ou à raison, les Algériens voient dans l'équipe slovène un adversaire à portée du onze national. Pour eux donc, un faux pas des Verts en face d'elle prendra automatiquement la dimension d'une démonstration annonciatrice d'une débâcle à venir. C'est dire que nos Fennecs n'ont pas droit à l'erreur, et pour la suite de leur parcours dans le groupe et pour le moral de leurs millions de supporters. Croisons donc les doigts et faisons confiance à nos représentants, dont la victoire déjà assurée est leur présence à cette phase ultime de la Coupe du monde. Car enfin soyons objectifs : combien ont été les Algériens à croire dès l'entame des éliminatoires de cette Coupe du monde aux chances du groupe formé par Rabah Saâdane d'accéder à cette phase ultime ? Pour avoir réussi cette gageure, le staff technique et nos joueurs ont droit à notre reconnaissance, quel que soit le parcours qu'il réaliseront en Afrique du Sud. Nous voulons, bien sûr, que ce parcours soit éclatant, que les Verts aillent le plus loin possible, qu'ils signent l'exploit sans précédent d'une qualification au second tour et, pourquoi pas, plus par la suite. Mais sachons raison garder et avoir présent à l'esprit qu'en football à ce niveau de compétition, il n'y a que le «miracle» pour déjouer l'implacable logique. La logique est que l'équipe algérienne est le maillon faible de son groupe. Non pas parce que les joueurs qui la composent sont techniquement un ton au dessous de ceux des équipes adverses, mais du fait d'une préparation qui n'aura pas permis au groupe d'atteindre l'indispensable cohésion permettant à leur talent inné de s'exprimer «collectif», la seule façon qui vaille en football à ce niveau. Peu importe pour l'heure à quoi a été dû cet état de fait : l'équipe nationale est en Afrique du Sud, elle joue parmi le gotha footballistique planétaire. Souvenons-nous, quel que soit le résultat qui sera le sien dans cette compétition, qu'elle a été au-delà de ce qui a été attendu d'elle initialement. A cette condition, si le rêve que nous faisons de la voir se distinguer positivement en cette Coupe du monde se réalise, il confinera au nirvana pour tout un peuple. |
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