Pour cette année,
les couples candidats à la cérémonie du mariage collectif, qui sera organisé le
10 juillet prochain au palais de la culture Malek Haddad, ont été soumis à une
sélection draconienne. C'est ce que nous apprenons de M. Nouar, un des
responsables de Souboul El Kheirat, service organisateur de la manifestation et
qui dépend de la direction de wilaya des affaires religieuses. Ce dernier
souligne que pour l'instant ils sont une cinquantaine de couples qui vont
bénéficier de l'aide de cette formule. Et notre interlocuteur de préciser « en
réalité nous avons été obligés d'écarter beaucoup de dossiers, du même nombre
environ, pour plusieurs raisons. Si certains des dossiers ont été refusés, pour
non conformité aux conditions exigées pour être candidats, il reste que le plus
gros des rejets a trait à des mosquées qui ont présenté jusqu'à sept dossiers,
alors qu'elles ne peuvent pourvoir au financement que d'un seul couple voulant
convoler en justes noces ». Concernant les critères retenus pour la sélection
des candidats, notre vis-à-vis fait savoir que pour l'essentiel, il faut être
en possession d'un acte de mariage, avoir un emploi et se marier pour la
première fois. Dans ce cadre, les couples âgés sont un peu favorisés et d'une
certaine manière prioritaires.
Le principe consiste en ce que,
explique-t-il, chaque mosquée prend en charge des prétendants à l'union
conjugale, selon le volume de l'argent qu'elle a réussi à collecter et qui leur
est destiné en tant que don. Il reste qu'au niveau des mosquées, certaines
continuent à nous présenter des postulants au mariage collectif, sans
financement. L'opération demande ainsi à chaque fois des corrections, même si
les candidatures demeurent encore ouvertes surtout pour ceux qui ont été
écartés par erreur, sinon la liste est close maintenant. Concernant l'aide
avancée aux couples sélectionnés, elle consistera en des équipements
nécessaires à la vie commune, comme des appareils de télévision, des
cuisinières, des réfrigérateurs, etc.