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Le handicap mental, le nom docte de ce que
nous appelons folie, focalisera cette année aussi l'attention des psychiatres
qui prendront part aux cinquièmes journées «Khaled Ben Miloud» qui seront
consacrées à la relation entre le handicap mental et la médecine gratuite, et
ce les 10 et 11 juin courant, sous la houlette du Pr. Bachir Ridouh. Lors de la
conférence de presse organisée en fin de semaine écoulée, le Pr. Ridouh a
rappelé que «le handicap mental apparaît au premier plan épidémiologique comme
une réalité prenante» en déclarant que la wilaya compte 30 000 malades
souffrant de troubles mentaux divers. Désocialisés, démunis, abandonnés, les
handicapés mentaux sont souvent en rapport avec les organismes de solidarité ou
la caisse de sécurité sociale pour une prise en charge au moins médicale qui
les aiderait peut-être à surmonter leurs maladies.
Au cours de ces journées, plusieurs spécialistes de France, de Tunisie, du Maroc et bien sûr d'Algérie présenteront leurs interventions qui tourneront surtout autour de la relation entre le malade mental et les caisses de sécurité sociale. Le Pr. Ridouh rappela que, malgré l'application de la médecine gratuite, les nouvelles donnes économiques et sociales sont en défaveur du handicapé mental dont l'exclusion sociale est devenue une mode. Le médecin contrôleur des caisses de sécurité sociale se trouve lui aussi confronté à un problème de conscience pour déclarer que telle personne est vraiment déficiente mentale ou non, puis suivre le malade au cours de son traitement. |
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