« Si l'amélioration du cadre de vie est
l'une des missions premières des pouvoirs publics, son embellissement ressort
sans conteste du civisme citoyen» dira un anonyme rencontré au cimetière de
Sidi Maâmar le vendredi. Il peinait à retrouver la tombe de sa maternelle
enfouie sous la broussaille et l'herbe sauvage. «Et dire qu'une campagne de
volontariat d'antan suffirait à nettoyer cet inévitable espace, demeure future
du visiteur d'aujourd'hui» dira-t-il et d'interpeller la coordination des
comités de quartiers et cités de la ville afin «de déléguer chacun selon ses
disponibilités des volontaires qui s'occuperont des carrés et pans du deuxième
et premier quartier du cimetière rongés par le vert sec. «Une tentative de
désherbage, l'an dernier, a terni l'endroit brûlé et la paisibilité des êtres
chers enterrés», leurs tombes peintes de suie et de cendres». En cette journée
de l'environnement, «car en fait la préoccupation environnementale est,
quotidienne et prompte expliquera l'anonyme» du simple jet de mégots ou
crachats au ramassage des ordures et colmatage des fuites d'eau, en passant par
le désherbage et la plantation d'arbres, la moindre action ou geste influe sur
l'environnement «précise notre interlocuteur. Il citera à titre d'exemple, la
fuite d'eau usée qui indispose les habitants de la cité Zitoune, «une situation
constatée par le wali intérimaire qui avait pris la décision sur place d'y
remédier et d'instruire les services concernés à réparer le réseau dans un
délai raisonnable» témoigne-t-il «mais faudrait-il l'intervention du premier
responsable, le chef de l'exécutif de wilaya pour accomplir le geste, l'action
salvatrice ou prendre la décision idoine» s'interroge-t-il. «Nos élus devraient
sillonner toutes les agglomérations et songer à leurs prochains les ayant porté
au siège décisionnel» ajoutera-t-il «car ce soit en ville ou à Sidi Maâmar le
visiteur et potentiel résident chercherait l'aise et la paisibilité»
conclut-il.