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Sidi Bel-Abbès: Deux principales artères dans l'oubli

par M. Kadiri

S'il est logique que l'extension de la ville qualifiée par les spécialistes «d'anarchique, et ce vers le Nord-Est, a dû et ne cesse d'entraîner de réels besoins et attentes sociales à satisfaire dans tous les nouveaux lotissements et agglomérations nouvelles qui se sont greffées à l'ancienne armature urbaine du centre ville belabbesien. Mais de là à relever l'omission de la prise en charge, indique-t-on, des principales artères telles Abbane Ramdane, Aïssat Idir pour n'en citer, à titre indicatif, que celles de la périphérie Est à forte densité et trafic routier, devenues infernales dès les premières lueurs de l'aube jusqu'à la tombée de la nuit, relèvent nos sources et confirmé par nos soins. Dans les faits, l'avenue Abbane Ramdane connue par Edgar Quinet débute au niveau de l'ex-Petit Vichy, cette «aberration spatiale» selon des architectes? et se termine au niveau de la rocade sud?après un grand prolongement qu'a connu cette grande artère dans les années 1980, avec l'avènement de la cité Brémer et d'une centaine d'immeubles d'une vingtaine de cités qui ont dû pousser dans l'ex-Sidi Bouazza El Gharbi, et ce après l'élimination de l'ex-carrière dite «Perraguas» (l'habitat précaire). En effet, l'état de la route est décrié surtout dans sa partie Amont, où les particuliers, taxieurs, bus et autres chauffards éprouvent des difficultés de par la prolifération des nids-de-poule générés par les incessants travaux, interventions cycliques. Ceci fait dire de «cette avenue qui traverse le monticule de Sidi Yacine avec son ex-Mamelon, aux autochtones fidèles aux lieux de se remémorer des actions des ex-locataires de l'hôtel de ville quand les moyens financiers étaient très limités mais l'abnégation, l'ardeur et l'amour de la ville en général primaient avant toute considération qu'ils se nommèrent Justrabo (maire communiste, Hassani, Ouhibi, Djellouli? Leurs actes parlent pour eux? Outre l'avenue Abbane Ramdane, il y a «Aïssat Idir», cette grande artère avec ses dizaines d'institutions publiques, écoles, CEM, lycées, siège CNAS, qui attend depuis des années la pose du carrelage car à ce jour, les piétons évitent d'emprunter les sites endommagés, a-t-on relevé depuis des mois et confirmé par nos soins.