La wilaya de Constantine vient de bénéficier, dans le cadre du programme
«Blanche Algérie», de 19 projets au titre de l'exercice 2010. Ceux-ci
permettront la création de 150 postes d'emploi avec l'affectation d'une
enveloppe financière de quatre milliards 500 millions de centimes. C'est ce
qu'indique le chef du service chargé de ce dossier à la direction de l'Action
sociale (DAS) de la ville des ponts, Hamoudi Benmohamed. Celui-ci ajoute que
cette série de projets sera répartie sur pratiquement les douze communes de la
wilaya. Et de préciser que «toutefois c'est la commune du Vieux Rocher ainsi
que celle d'El-Khroub qui ont bénéficié de la part du lion, avec l'octroi à
chacune de quatre projets». La première en tant que chef-lieu de wilaya et la
deuxième, en raison de l'expansion et du développement qu'elle connaît, de par
la réalisation des nouvelles villes de Massinissa et de Ali Mendjeli. Ces
projets, dont chacun fera travailler 7 à 8 jeunes, sont destinés à des actions
d'amélioration du cadre de vie des différents quartiers et cités des
agglomérations. C'est, entre autres, l'enlèvement des ordures, le ravalement de
façades d'immeubles, le nettoiement des caniveaux, l'arrachage des herbes
folles, l'évacuation de déblais de maisons effondrées dans la vieille ville à
accès difficile pour les camions, etc. Les contrats de travail du programme
«Blanche Algérie» sont d'une durée de trois trimestres, soit neuf mois, donc
pour une période assez courte, mais avec cet avantage, qu'ils sont
reconductibles tacitement, dira-t-il. Et de poursuivre que les bénéficiaires
pourront profiter d'un autre avantage et non des moindres, puisqu'ils auront
l'occasion d'être retenus pour des programmes plus rémunérateurs et bonifiés,
tels ceux dits de développement communautaire. En tout cas, pour ce qui
concerne les jeunes recrutés au titre du programme «Blanche Algérie», et
toujours selon notre vis-à-vis, leur rémunération est équivalente à celle du
SNMG, soit 15.000 dinars par mois, avec le bénéfice de la couverture sociale
pour eux et pour leurs ayants droit. A noter que ce programme est financé par la
direction de l'Action sociale, mais sa supervision et son suivi sur le terrain
sont entièrement à la charge des services des communes concernées.