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Un goût de fraise

par  G. O.

Skikda était dimanche dernier en fête. Elle vivait la célébration de la fraise, un fruit que ses terres produisent. Les festivités de clôture de cette fête, qui dure trois jours chaque année, ont eu lieu au siège de l'APC de la ville, une superbe construction datant des années 50. L'organisateur de l'événement vantera les capacités de sa ville à produire la meilleure variété. «C'est la ROSSI CAD, du nom de Skikda au temps des Phéniciens», dit-il. La culture de la fraise est pratiquée, selon lui, «par 400 agriculteurs sur 270 000 hectares qui produisent en moyenne 80 quintaux chacun. «Cette année, nous avons eu 23 000 quintaux», nous dit notre interlocuteur. Le fruit est commercialisé par 300 commerçants «entre grossistes et détaillants». Il précise que la fraise de Skikda est un produit «bio». «Nous ne la cultivons pas sous serre, elle pousse naturellement», rassure-t-il. Elle est vendue par le producteur à près de 80 dinars le kilogramme. Le ministre des ressources en eau a été convié pour remettre les prix du meilleur dessin sur la fraise, de la meilleure tarte aux fraises et de la meilleure confiture. Sellal avait aussi eu dans ses bras «Bébé fraise» qui lui a même fait des risettes. Elue «bébé fraise de l'année», l'adorable petite fille de près de 10 mois a été habillée «en fraise» par ses parents. Elle portait un chapeau en forme du fruit et une robe à ses couleurs.