Pour débattre des problèmes du secteur et proposer des solutions aux pouvoirs publics, l'Association Générale des Entrepreneurs Algériens (AGEA) organise, entre le 15 et 19 juin, les 2èmes assises nationales du BTPH prévues au Palais des expositions. C'est dans ce cadre que le président de l'association Mouloud Kheloufi a animé, hier, une conférence de presse au centre des facilitations des PME d'Oran. Une rencontre qui a été consacrée aux thèmes qui seront abordés lors de cette manifestation économique et aux préparatifs qui vont bon train en attendant ce rendez-vous.

 Pour l'Association des entrepreneurs, ces assises se veulent une occasion propice pour la création d'un groupement d'entreprises. Un organisme qui prendra en charge les problèmes rencontrés dans le secteur et permettra aux entrepreneurs de faire face à la «concurrence déloyale» qui bat son plein dans le secteur du bâtiment. L'autre sujet important qui sera traité est relatif à la crise du ciment qui persiste et qui a fait cette année flamber les prix à un niveau jamais atteint. L'AGEA a prévu un atelier consacré exclusivement à cette crise du ciment où des responsables de cimenterie et des entrepreneurs vont se réunir autour d'une même table et discuter, souligne le président de l'AGEA, des moyens à mettre en place pour réguler le marché et assurer un approvisionnement régulier aux entreprises, loin de la spéculation.

 Au programme de cette rencontre qui verra la participation de 500 entreprises nationales et étrangères (syrienne, marocaine, tunisienne et espagnole), d'autres ateliers, dont l'architecture et l'urbanisme, les impôts, le code des marchés publics et la loi de finances complémentaire 2009. En parallèle avec ces assises, le salon de l'entrepreneur sera organisé pour faire connaître au public toutes les nouveautés du secteur du point de vue nouvelles techniques de construction et les nouveaux matériaux à efficacité énergétique utilisés. Les professionnels auront aussi l'occasion de débattre sur le thème essentiel de cette rencontre, à savoir «que sera la ville de demain?». Avec la croissance démographique, le développement économique et les avancées technologiques dans le domaine de la construction, la réflexion sera axée donc sur l'image à donner à la ville sur le plan architectural et urbanistique et comment concilier entre l'ancienne ville et la moderne sans provoquer de choc.