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Près de 370 détenus des six établissements
pénitentiaires de Tlemcen, Remchi (02), Maghnia, Ouled Mimoun et Sebdou ont
passé, mardi et mercredi derniers, les examens de reconnaissance de niveau de
fin d'année scolaire, organisés par l'Office national de l'enseignement et de
la formation à distance (ONEFD) et ce, dans le cadre d'une convention entre le
ministère de la Justice et le ministère de l'Education. «Les programmes
d'études et de formation des cycles d'enseignement moyen et secondaire portent
essentiellement sur 12 filières.
Ils ont pour objectif d'accroître le niveau d'instruction des détenus et favoriser la réussite de leur réinsertion sociale une fois la liberté recouvrée», a affirmé M. Aliouche Farouk, juge chargé de l'application des peines, en marge d'une visite effectuée au centre d'examen régional de la maison d'arrêt de Remchi où près de 202 détenus se sont présentés à ces épreuves. Toutes les conditions matérielles et humaines ont été réunies par les responsables de cet établissement pénitentiaire pour le bon déroulement de ces examens. Le juge chargé de l'application des peines a souligné l'impératif du suivi du détenu organisé en établissement. «Ce suivi implique un contrôle des interventions cliniques dont le détenu fait l'objet et des différentes activités auxquelles il participe. Les progrès et les échecs qu'il réalise par rapport à son plan correctionnel, son adaptation à l'établissement, son attitude générale et les contacts qu'il entretient avec ses proches sont ponctuellement évalués. Cet examen préside à toutes les décisions pouvant mener vers l'ouverture sur l'extérieur (mise en liberté sous condition) ou, à l'inverse, renforcer son régime d'incarcération. Ces décisions procèdent toute d'une analyse systématique de l'ensemble des informations recueillies sur le détenu». Par ailleurs, l'on apprend que, depuis le 21 mai 2009, jour de la publication du décret relatif au nouveau code pénal sur la peine de travaux d'intérêt général, près de 5 détenus ont bénéficié de l'application de cette loi.» Pour être éligibles à cette formule, les détenus ne doivent pas être condamnés à plus de trois ans de prison et n'avoir aucune condamnation pénale antérieure. Ils doivent afficher leur volonté d'effectuer des travaux d'intérêt général plutôt qu'une peine de prison», conclura, M. Aliouche Farouk. |
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