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Face au danger
des produits cosmétiques contrefaits, une vaste campagne de contrôle sera
lancée prochainement par les services du commerce au niveau local et régional,
a-t-on appris hier. Une campagne qui vient s'inscrire dans la continuité du
programme élaboré depuis plusieurs mois par l'administration du commerce visant
à s'assurer de la qualité et de la conformité des produits en question.
Considérés comme des produits sensibles, les cosmétiques viennent en deuxième position après les pièces détachées en matière de contrefaçon. En effet, l'opération est déjà lancée à travers le contrôle de l'étiquetage et de la conformité des produits, ont indiqué hier nos interlocuteurs, ajoutant que ce contrôle vise à renforcer le dispositif par le biais de la mise en place d'une banque de données sur les produits cosmétiques contrefaits nationaux ou étrangers. Il est question, selon nos sources, d'inventorier et de répertorier ces produits en vente sur le marché local et souvent cédés à des prix trop bas. Même s'il reste difficile d'identifier à première vue les produits contrefaits, nos sources indiquent que l'enregistrement d'une marque auprès des organismes concernés peut énormément contribuer à sécuriser, d'une part, le produit et, de l'autre, à éviter des préjudices énormes aux fabricants. Il s'agit d?un enregistrement qui permettra aux services des douanes et du commerce d'intervenir en cas de plaintes. Ainsi et sur la base de ces dispositions initiées par le gouvernement, les peines encourues en cas de contrefaçon sont de 6 mois à 2 ans de prison ferme, plus une amende de 250 millions de centimes à 1 milliard de centimes pour les contrefacteurs et un mois de prison à un an pour les personnes n'ayant pas déposé leurs marques auprès de l'institution concernée. Rappelons que des journées de sensibilisation et d'information ont été organisées par la direction du commerce pour permettre aux consommateurs de dissocier le vrai produit du faux. |
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