Aux 97 affaires traitées par la police
judiciaire ayant impliqué 87 personnes dont cinq femmes et neuf mineurs est
venue se greffer celle du vol de la mosquée, «dont on taira volontairement
l'appellation», située au chef-lieu de wilaya. En effet, et sous l'effet de la
boisson, selon les enquêteurs ayant mis le grappin sur le profanateur de «la
Maison de Dieu», un individu âgé de 41 ans s'est introduit par effraction dans
les lieux et a emporté 70 livres saints et quatre chaises. Les recherches et
investigations ont permis d'identifier l'auteur de cet acte abject et l'objet
du larcin fut retrouvé chez lui après une fouille autorisée par le magistrat.
Le butin fut récupéré par la mosquée et le mis en cause placé sous mandat de
dépôt par le procureur de la République près le tribunal de Saïda.
Par
ailleurs, les éléments de la 3ème sûreté urbaine ont réussi, grâce aux
empreintes laissées par le mis en cause, à mettre un terme à la bande de Amrous
qui écumait le quartier. La victime d'un vol de portables de son local s'est
présentée à la 3ème SU pour déposer une plainte contre X. Déplacés sur les
lieux et suite aux constats d'usage, les policiers ont relevé les empreintes et
confondu, grâce au fichier, l'auteur du délit, B.B., âgé de 30 ans, récidiviste
qui dénoncera ses acolytes, M.K., 18 ans, B.A., 20 ans, connu des services,
ainsi que B.I. (32 ans), N.A., mineur de 16 ans, et le receleur H.A., âgé de 35
ans, chez qui la police retrouvera les mobiles, les cartes mémoires et les PC
portables dérobés. Présentés au parquet, quatre d'entre le groupe furent placés
à l'ombre où ils méditeront de leur méfait et deux impliqués bénéficieront de
la citation directe. «Quand la science rend service à la sécurité, le citoyen
est rassuré», dira le chef de l'entité d'une zone aux multiples facettes.