L'ouverture du 6e Salon international des équipements, des technologies
et des services de l'eau (SIEEPOLLUTEC), organisé pour la première fois à Oran,
après cinq éditions tenues à Alger, a été faite par le secrétaire général du
ministère des Ressources en eau, Zidane Merah, accompagné du directeur de
l'Alimentation en eau potable, Messaoud Terra. Au cours de sa tournée aux
différents stands des exposants, près de 300, qui ont participé au salon, le
message du représentant du ministère adressé aux entreprises étrangères
spécialisées dans les équipements hydrauliques, a été clair. Tout projet
d'investissement dans ce domaine ne se fera pas sans un partenariat avec des
entreprises nationales. «C'est la nouvelle formule actuellement, qui relève de
la politique du gouvernement. Pour investir en Algérie, il faut s'installer car
il y a beaucoup de projets dans le secteur qui nécessitent un grand
investissement». Pour le ministère, tout traitement avec les entreprises
étrangères doit se faire sur la base d'un partenariat avec des entreprises
nationales. Le but est de favoriser l'outil national et faire participer les
sociétés nationales dans le programme de développement et assurer un transfert
de savoir-faire, afin de rattraper le retard dans ce domaine. Sur
l'alimentation en eau potable pour la wilaya d'Oran, M. Merah lancera, avec
assurance, que cette wilaya est couverte jusqu'à 2050 et plus. Le souci majeur,
actuellement, pour le ministère réside dans la réutilisation des eaux usées
après traitement, à des fins agricoles. Pour ce faire, l'ambassade des
Etats-Unis a fait don de 256.000 dollars pour une étude de faisabilité pour le
traitement tertiaire des eaux d'assainissement pour leur réutilisation dans les
cultures maraîchères. C'est la wilaya d'Oran qui a été choisie pour le projet
pilote en attendant de généraliser l'opération. Le traitement des eaux
industrielles est l'autre souci du ministère. La solution, souligne le
directeur général du MRE, est l'application rigoureuse de la loi obligeant les
industriels à installer des stations de pré-traitement des rejets industriels.
Pour inciter ces industriels à respecter la réglementation, il sera procéder,
en collaboration avec le ministère de l'Environnement, au contrôle de toutes
les unités.
Des mises en demeure et des
décisions de fermeture seront adressées à ceux qui font fi de la loi.
Concernant le prix de l'eau, la question semble tranchée pour le ministère. M.
Merah confirme de nouveau qu'aucune augmentation n'est prévue par le ministère
pour la simple raison que la décision relève du gouvernement.