En cette période
où les responsables locaux s'activent à mobiliser tous les moyens pour la
réussite de la saison estivale, on s'interroge sur le phénomène des animaux
errants qui a déjà pris de l'ampleur dans certaines cités comme celles du 5
Juillet, Sidi Achour, Haï Albtal, Bouhdid et Fakharine, situées au pied des
monts de Bougandas et de l'Edough et qui sont quotidiennement traversées par de
meutes chiens, des troupeaux de vaches, de moutons et même de sangliers, dès la
nuit tombée, affirment les habitants des lieux. «Il suffit de faire un tour à
la cité du 5 Juillet ou à Haï El Abtal (plaine ouest) pour constater de visu
des troupeaux de vaches fouillant dans les poubelles dévorant tout sur leur
passage, broutant l'herbe dans les ronds- points sans inquiétude». La semaine
passée, une vache a même encorné une femme qui a été transportée à l'hôpital,
racontent des locataires de la cité Falek. Il y a lieu d'insister sur le fait
que l'élevage, en tissu urbain perdure depuis longtemps et inquiète les
riverains. Pire encore, expliquent les occupants des lieux, outre les meutes de
chiens, même des sangliers, descendus du mont de Bougantas investissent les
dépôts d'ordures pour se nourrir, ont constaté des fidèles qui se rendent à la
mosquée pour la prière «d'El Icha».
C'est ainsi que l'on se demande pourquoi les
services concernés ne prennent pas encore les mesures qui s'imposent pour venir
à bout de cette situation. Pourtant l'APC de la commune d'El Bouni a réussi, il
y a plus d'une année, à éradiquer ce phénomène.