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Le traitement par laser en question

par Nasser Foura

Un «congrès international 2 en 1», pour paraphraser la Tunisienne Zohra Benlakhdar, directrice du «Workshop-UNESCO», a été organisé hier au niveau de l'auditorium du campus central de l'université de Constantine, à l'initiative du professeur Samia Bouzid, directrice du laboratoire de physique «lasers et applications» de cette institution.

 Parmi la nombreuse assistance, relevons celle des recteurs des universités de Constantine, Damas, Bagdad et Khartoum, d'un haut responsable du «Techno-pôle» de Lille en France, ainsi que du doyen de la faculté des sciences médicales locale. Les débats autour des deux événements intitulés «work-shop for active learning» et «lasers et applications» ont été animés par des spécialistes en provenance d'Algérie, d'Egypte, du Maroc, de Tunisie, d'Irak et de Syrie, qui ont tous fait leurs interventions en anglais. Chose qui a semblé avoir constitué «un certain handicap pour la compréhension intégrale du discours», soutiennent de nombreux présents parmi les étudiants qui disent «ne pas beaucoup maîtriser la langue de Shakespeare». Techniquement, les différents ateliers du premier symposium ont mis en exergue «l'impérieuse nécessité de promouvoir une autre stratégie d'enseignement, celle qui consiste en une intéractivité permanente entre l'apprenant et l'enseignant. Car il s'agit là de la meilleure manière d'assurer une bonne transmission des données», explique le professeur Benlakhdar. Quant au professeur Hacène Aïdaoui, il estime «que nos étudiants inscrits en tronc commun de médecine sont les plus grands bénéficiaires de cette autre manière d'apprendre, parce que la 1ère année est l'année charnière pour la suite de leur cursus.

 De ce fait, nous soutenons que de telles initiatives visent à parfaire le programme didactique en vigueur tel qu'il est établi par notre ministère».

 Concernant le second volet, les communicants ont été unanimes à insister sur «l'extrême utilité que procure un outil de très haute technologie comme le laser, et qui trouve des applications dans de nombreux domaines». En médecine par exemple, l'on soutient «que le bombardement des tumeurs, aussi bien bénignes (au titre de la prévention pour ce cas précis) que malignes est salvateur pour les patients atteints de telles affections. «Au niveau du cuir chevelu, le laser s'avère être d'une grande efficacité pour l'implantation qui aide à la repousse des cheveux dans le cas d'une calvitie précoce, autant chez les hommes que chez les femmes», est-il ajouté. D'autres thèmes divers furent également abordés, à l'image, notamment, de la préservation des très vieux manuscrits du Saint Coran, ou encore les calculs extrêmement précis ciblant les phénomènes d'ionisation.