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Maître
Bouabdallah Mohamed, décédé vendredi, suite à une maladie cardiaque, a été
inhumé hier au cimetière d'Aïn El Beïda, après la prière du Dohr. Dans un climat d'affliction et de consternation, une nombreuse
foule, parmi sa famille et des personnes qui l'ont connu, accompagnait le
défunt à sa dernière demeure.
Auparavant, dans la matinée, la maison mortuaire du défunt, à Courbet, a été envahie par une marée humaine, dont un régiment de «robes noires», venues rendre un dernier hommage et leur confrère, le frère pour les uns, le père pour d'autres. L'ami et l'avocat exemplaire, pour les uns et les autres, Me Bouabdallah a quitté ce monde à l'âge de 65 ans, lui qui passa plus de la moitié de sa vie, 36 ans, dans l'exercice de la noble profession de la défense. Il effectua ses études de droit à la Faculté d'Alger et prêta serment en 1976 pour adhérer au Grand Tableau de l'Ordre des avocats d'Oran, auquel il était inscrit jusqu'à sa mort. Toutes ses consœurs et ses confrères, dont le bâtonnier Ouahrani El-Houari, qui était de la même promotion que lui, ne tarissent pas d'éloges sur ses qualités d'avocat, mais d'homme aussi. Feu maître Bouabdallah fut aussi parmi les premiers enseignants à l'embryon de l'Institut de droit à Oran, qui relevait alors de la Faculté d'Alger, du moment qu'à l'époque le département de Droit d'Oran n'existait pas encore. |
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