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Le dixième Salon
international de l'élevage et du machinisme agricole (Sipsa-Agri?sime), qui se
tiendra du 17 au 20 mai au palais des expositions à Alger, aura pour thème
cette année le développement de la filière viande et dérivés.
Dans une conférence de presse animée hier au palais des expositions, Amine Bensemane, président de Sipsa-agri'sime, a indiqué que cette 10e édition s'intéressera en plus des secteurs du lait et de la production avicole à l'élevage et la production de viande rouge. Quelque 10.000 invités activant dans cette filière ont été conviés pour assister aux débats qui auront lieu à l'occasion de ce salon qu'inaugurera le ministre de l'Agriculture et du Développement rural Rachid Benaïssa. La traçabilité, les technologies des viandes, les abattoirs, la transformation, chaîne de froid et sécurité sanitaire sont à l'ordre du jour. Le conférencier explique que le salon, qui fête son 10e anniversaire, a atteint aujourd'hui une dimension internationale de par le nombre et surtout la qualité des participants. 300 exposants entre nationaux et étrangers prendront part à l'édition de cette année. M. Bensemane précise que depuis la création de ce salon, une trentaine de sociétés internationales ont investi dans le pays dans le secteur de la production, de la santé et de la nutrition animale avec des entreprises locales et ont noué des relations dans le cadre d'un partenariat et des accords de transfert de technologie. M. A. Nouad, vice-président de la fondation Filaha Innove (groupe de réflexion), dira pour sa part que la fondation qu'il représente a pour mission de rassembler les professionnels des filières entre eux et de faire en sorte de les organiser en pôles (agropole laitier et agropole viande). L'expert a par ailleurs souligné en outre les dangers que peut représenter l'importation de viande ovine (5.000 t pour le mois de Ramadhan) et ses conséquences néfastes sur l'élevage dans notre pays (perte de cheptel, abattage de brebis?). «Le prix de la viande actuellement n'est pas très élevé, comme le pensent certains dès lors que la sardine a atteint les 300 DA et au moment où d'autres produits agricoles sont devenus inaccessibles aux modestes bourses». Et d'ajouter «la régulation du marché de la viande ne doit pas intervenir au détriment de la production nationale de l'ovin», a lancé le conférencier qui suggère de réfléchir à la diversification de la consommation de diverses viandes (camelins, caprins et autres volailles). |
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