|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les habitants de la cité évolutive des 115 logements ainsi que ceux du
lotissement de Sidi Amor, composé de 350 lots, tous deux situés dans la commune
du Khroub, attendent toujours l'établissement et la remise de leurs actes de
propriété, respectivement par l'Office de promotion et de gestion immobilière
(OPGI) pour les premiers, et par la mairie du Khroub pour les seconds.
Selon eux, «cette situation perdure depuis l'attribution faite durant l'année 1996. Cela fait pratiquement 14 ans que nous attendons ces actes qui n'arrivent toujours pas», nous ont confié des habitants qui s'interrogent sur le pourquoi de cette situation. «A chacune de nos sollicitations auprès des responsables concernés, on nous demande de fournir d'autres documents pour le dossier et de les remettre au service habilité, et de patienter», renchérit un autre habitant. Selon nos interlocuteurs, plusieurs lots ont changé de main et ont été vendus à des tierces personnes. «Ce statu quo nous porte préjudice, nous voulons être régularisés, car certains habitants ont ouvert des commerces au niveau de leurs habitations. Et en l'absence de ce fameux acte de propriété, ils ne peuvent prétendre au registre de commerce pour exercer légalement», est-il soutenu. Contacté par nos soins, le maire du Khroub, M. Hemaïzia Nacer, nous a déclaré que «tous les dossiers déposés sont en train d'être étudiés au cas par cas et nous procédons aussi à des enquêtes pour déterminer surtout les bénéficiaires initiaux, car certains lots ont changé de main et ont été vendus à de nouveaux acquéreurs, ce qui complique les choses. Et d'ajouter que cette opération s'inscrit dans la cadre de la régularisation de tous les cas du foncier qui sont en instance au niveau de l'APC». En ce qui concerne la cité évolutive des 115 logements qui dépend de l'OPGI, le problème est le même : absence d'actes que les bénéficiaires réclament sans cesse, et où certains logements ont été aussi vendus à des tierces personnes. La question a été posée à la cellule de communication de l'Office, qui a promis une réponse. Mais tous nos rappels pour les contacter ont été vains. |
|