Les habitants riverains et commerçants
implantés le long de la rue Dahmani Boumâaza (ex-la Gare) remuent ciel et terre
pour sauver leur quartier d'une véritable clochardisation provoquée par
l'occupation anarchique de la voie publique et le squat des trottoirs par des
vendeurs à la sauvette. En effet, dans une pétition adressée aux autorités
concernées, les protestataires veulent attirer l'attention sur la
transformation du quartier en un véritable bazar à ciel ouvert, surtout qu'un
établissement public hospitalier se trouve juste à proximité avec tous les
désagréments que cela induit pour les malades et le personnel médical: «des
autorisations pour la création de nouvelles activités commerciales sont
autorisées le long de la rue «Dahmani Bouabdellah» déjà très étroite même pour
les piétons, sans que des enquêtes commodo incommodo ne soient lancées
conformément à la loi «se plaint un habitant. L'ensemble du quartier doit
d'ailleurs être réhabilité «en prévision de l'injection d'une nouvelle gare
dédiée au transport urbain au niveau du quartier des 40 logements» a indiqué un
élu à la commune de Tiaret en charge des travaux publics».