Les opérations de
contrôle de la qualité des produits de consommation, entamées depuis le début
de semaine par les bureaux d'hygiène des secteurs urbains, ont permis à ces
mêmes services de dresser 31 mises en demeure à des commerçants contrevenants,
alors qu'un restaurant au niveau de la pêcherie a été proposé à la fermeture,
apprend-on auprès de la division de l'hygiène de la commune d'Oran. Selon nos
sources, plus de 170 commerces, principalement des boucheries, des restaurants
et des commerces proposant de la viande et des poissons congelés, des
fast-foods et des magasins d'alimentation générale ont été ciblés par les
agents de contrôle qui ont réussi à saisir des produits impropres à la
consommation, notamment. Par manque de moyens, des commerçants au niveau de
certains secteurs urbains n'ont pas été ciblés par ces opérations. Les
commerçants contrevenants ont été sommés de respecter les normes d'hygiène sous
peine de fermeture de leurs commerces. Outre les commerces, les biologistes des
secteurs urbains ont procédé aux prélèvements d'échantillons d'eau pour des
analyses bactériologiques. Le contrôle a touché 76 puits alimentant les
colporteurs d'eau. Sur quelque 216 prélèvements, les analyses ont révélé
l'absence de chlore dans trois échantillons. Lors de cette même semaine, les mêmes
services ont recensé plus d'une centaine de caves inondées. Une vingtaine ont
été vidées et l'opération se poursuit toujours. En parallèle aux opérations de
contrôle des produits de consommation, la campagne de lutte contre les forages
illicites se poursuit toujours, assurent les mêmes sources. L'opération entamée
depuis presque un mois a permis aux services concernés de dresser une vingtaine
de mises en demeure à des exploitants de puits forés illicitement, les sommant
de procéder à leur destruction. La majeure partie des forages illicites ont été
découverts sur des terrains agricoles et certains de ces puits servaient à
alimenter des colporteurs d'eau.
Chez la majeure partie des commerçants mis en
demeure, les agents de contrôle ont constaté que les normes d'hygiène les plus
élémentaires n'étaient pas respectées, notamment la chaîne de froid et le
non-respect des dates de péremption de certains produits très sensibles, à
l'image des pots de yaourt. Outre les commerces, les mêmes services ont procédé
à des contrôles au niveau des établissements scolaires. La qualité de l'eau
dans plus de 200 établissements et celle des produits proposés aux élèves dans
une trentaine de cantines scolaires ont été ainsi contrôlées.