Une délégation
d'experts algériens et étrangers en énergies photovoltaïques est attendue
aujourd'hui à Saïda, où un projet de mise en place d'un générateur solaire est
prévu dans le cadre de la coopération algéro-japonaise.
Baptisé Sahara Solar Breeder (SSB), le projet
en question est le fruit d'une coopération entre l'Université des sciences et
technologies d'Oran (USTO) et deux agences nippones, l'Agence japonaise à la
coopération internationale (JICA) et l'Agence japonaise des sciences et
technologies (JSTA). Les deux partenaires japonais ont participé hier à un
workshop dédié au projet SSB, organisé à l'USTO avec la participation d'experts
spécialisés dans les énergies photovoltaïques (énergie solaire) venus du Japon,
du Royaume-Uni et de la Tunisie. Selon M. Boudghene Stambouli Amine, président
du workshop, ce projet initié par le Pr Kohinoma a été exposé lors de la
dernière réunion du G8+5 tenue en Italie où il a reçu l'aval des pays membres
et du Japon. M. Boudghene Stambouli a expliqué le choix de la wilaya de Saïda
qui est considérée comme la porte du désert algérien par sa proximité d'Oran
(près de 200 km). Par ailleurs, Mme Benharrat, vice-recteur chargée de la
coopération au niveau de l'USTO, a affirmé de son côté que la coopération entre
l'université Mohamed Boudiaf et le Japon remonte à 1986, non sans rappeler que
la conception du plan de l'université est l'oeuvre d'un architecte japonais.
Pour Mme Benharrat, le projet SSP est actuellement à l'avant-dernière phase
avant son lancement effectif. Le projet, qui bénéficiera d'un financement de
l'ordre de 5 millions de dollars de la part des deux agences nippones,
consistera en l'installation de panneaux solaires d'une superficie de près de
500 m². Selon la même responsable, l'énergie produite par SSB sera acheminée
vers Oran pour faire fonctionner des stations de dessalement d'eau de mer de la
wilaya.