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La lourdeur des cartables scolaires, conséquence de leur surcharge en
manuels et fournitures scolaires, préoccupe médecins et parents d'élèves.
Sur un échantillon de 200.000 élèves examinés les deux premiers trimestres de l'année scolaire en cours, les Unités de dépistage et suivi (UDS) ont relevé 439 cas de déformation de la colonne vertébrale chez les enfants scolarisés, selon un bilan communiqué mercredi par les autorités sanitaires. Ces déformations de la colonne vertébrale peuvent évoluer chez de nombreux sujets en une scoliose dorsale, l'enfant devant subir la torture quotidienne d'un corset. La scoliose dorsale peut affecter la qualité de vie des personnes atteintes, causant, notamment pour les élèves des problèmes de retards scolaires ou de difficultés d'assimilation. La situation s'est aggravée au cours de cette année scolaire avec la décision du ministère de l'Education d'adopter le semi week-end universel. Les cartables sont ainsi devenus de plus en plus pesants. Ils sont chargés au maximum d'une dizaine de livres et cahiers pour s'adapter aux nouveaux programmes scolaires. Pour le pauvre collégien, le cartable est ainsi synonyme de fardeau. Cette lourdeur des cartables altère les capacités d'assimilation des élèves qui se fatiguent prématurément et n'arrivent pas à suivre leurs cours. Avec le prolongement de l'année scolaire par la tutelle pour rattraper les semaines de grève et la surcharge des nouveaux programmes de la réforme, les élèves sont en train de vivre un véritable supplice. Il est à noter que le poids moyen du cartable d'un élève du CEM est estimé à 8 kg. Ce chiffre, a priori, n'est pas très alarmant, mais si on se réfère au poids moyen d'un collégien estimé à 40 kg, c'est beaucoup plus inquiétant. Le poids d'un cartable ne devrait, en aucun cas, dépasser 10% du poids du collégien au risque de provoquer de graves déformations de la colonne vertébrale, avertissent les médecins. |
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