Le haras national de Chaouchaoua, un site culturel de première importance datant de 1877 et classé patrimoine historique en 1995 va passer prochainement sous le giron de la Garde républicaine a-t-on appris de source responsable à la wilaya. En effet, la jumenterie de Tiaret, la plus grande de tout le pays, et toutes les installations qui en dépendent sera gérée par la Garde républicaine, de même que son personnel qui bénéficiera du statut de personnel civil assimilé. Comptant le meilleur cheptel en chevaux pur-sang arabe et arabe barbe, le haras national de Chaouchaoua en changeant de statut, va, donc, pouvoir améliorer ses performances en matière de gestion et assurer un meilleur développement des espèces équines. Des lignées célèbres verront le jour au haras national de Tiaret. Elles sillonneront le monde à travers des sujets exportés dont les célébrissimes Cherifa et Guenina, juments offertes par Napoléon II au roi de Pologne et dont sont issus les lignes polonaises, actuellement très prisées par les plus grands éleveurs mondiaux de chevaux arabes. Actuellement, le haras national de Chaouchaoua poursuit sa mission de sélection de production de chevaux arabes et barbes pour les courses, l'équitation et le loisir.

 Son statut de ferme pilote spécialisée en élevage équin, lui confère l'autonomie de gestion avec des difficultés de trésorerie qui ont longtemps entravé le développement des missions originelles de la jumenterie.

 A la clôture jeudi du concours national de saut d'obstacles dans la catégorie cadets qui s'est déroulé au centre équestre «Emir AEK» et remporté haut la main par les jeunes et talentueux cavaliers de Tiaret, le wali de Tiaret, M. Bousmaha a annoncé une série de mesures visant à un développement meilleur de ce qui reste en tête du patrimoine culturel local: le noble animal et ses métiers, le chef de l'exécutif de wilaya, a par ailleurs, annoncé un soutien financier au profit des associations activant dans le domaine des sports équestres, de même qu'il a promis une aide au profit des éleveurs et dans la foulée toute la filière équine qui doit «jouer son rôle de plus belle vitrine pour la promotion de l'image de la ville berceau du plus fidèle compagnon de l'homme à travers les âges et les temps « a encore souligné le wali de la wilaya.