Des familles, au nombre de dix, sont dans le désarroi total ne sachant plus où donner de la tête après avoir épuisé toutes les voies de recours face à la décision de justice définitive et sans appel les invitant à évacuer les logements de type F1 appartenant à l'OPGI. Ces mêmes familles, faut-il le rappeler, ont été déclarées sinistrées suite à la tornade du 05 septembre de l'année 2003 alors qu'elles habitaient des baraques.

 En ce sens, ils nous ont déclaré que «ce sont les responsables de l'époque qui les ont relogés provisoirement dans ces logements en attendant une solution définitive à leur problème». Un provisoire qui a duré sept années jusqu'au jour où l'OPGI décide en 2009 de les ester en justice pour occupation illégale des lieux dans la mesure où ils ne disposent d'aucun document attestant la véracité de leurs dires.

 Par ailleurs, ces mêmes familles disent qu'elles n'ont pas où aller alors que cela va faire plusieurs années qu'elles ont déposé des dossiers en vue de disposer légalement d'un logement. Enfin, pour rappel, dans cette même commune de Boutheldja distante de huit kilomètres du chef-lieu de wilaya El-Tarf, ils étaient une quarantaine de familles à occuper illégalement des logements de l'OPGI et de l'EPLF pendant plus d'un mois et ne furent délogées que par la force publique.