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Les présidents de clubs de première et deuxième divisions sont conviés à
une réunion, aujourd'hui, au siège de la FAF pour «discuter» du projet du
processus de l'instauration du professionnalisme en Algérie.
Cette réunion fait suite aux dernières orientations du Président de la République quant à la promotion du football et des mesures prises par le conseil interministériel du 21 avril dernier concernant le professionnalisme. Toutefois, le processus de l'instauration du professionnalisme risque de prendre un faux départ compte tenu des chevauchements dans les prérogatives entre la FAF et le ministère de la Jeunesse et des Sports, estiment des techniciens à la FAF. En ce sens, c'est le ministère qui a annoncé, par le biais d'un communiqué, les mesures et décisions prises par l'Etat en ce qui concerne le professionnalisme. La FAF se chargera ainsi de l'exécution de ce projet, alors que tout sera pensé et réfléchi, semble-t-il, au niveau du ministère. A ce titre, on peut citer l'exemple du Centre des équipes nationales de Sidi-Moussa qui reste sous la tutelle du ministère. La FAF avait demandé, selon les précédentes déclarations de Raouraoua, à ce que ce centre soit mis sous sa tutelle. Car s'il continue à relever du ministère, il demeurera géré comme une entreprise administrative. On constate donc que ce fameux centre est cédé à la FAF pour une période de cinq ans, le temps qu'un autre centre soit édifié à Bouinan (Blida). Ainsi, au lieu de céder directement à la FAF le centre de Sidi-Moussa où se préparait l'équipe nationale dans les années 1970, et d'où est sortie l'équipe de 1982, on évoque la construction d'un nouveau centre, déplorent des techniciens ayant déjà exercé à Sidi-Moussa. La FAF jouira des installations de Sidi-Moussa pendant une période de cinq ans, avant leur récupération par le MJS. Cette période s'avère insuffisante, selon ces techniciens, dans la mesure où la formation doit être menée dans la stabilité et sur le long terme. Il s'agit là d'un grain de sable, parmi tant d'autres, qui risque de freiner le processus du professionnalisme en Algérie. Il s'avère aussi, explique-t-on, que la FAF, qui a de tout temps clamé son autonomie, se retrouve sous une tutelle «lourde et gênante» pour un projet aussi important et vital pour le football algérien. A cet effet, à la FAF, on appréhende les lenteurs bureaucratiques du ministère, lequel n'a pas que le football à gérer, commente-t-on. Une situation qui risque de constituer un frein pour le professionnalisme, indique-t-on. La FAF, qui reste pourtant autonome, au vu des contrats de sponsoring qu'elle a contractés, appréhende cette tutelle pour un projet qu'elle comptait piloter, au même titre que les autres grandes fédérations de football de par le monde. |
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