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L'état civil en quête d'un nouveau siège

par Djamel B.

A l'origine de l'anarchie qui caractérise la situation au niveau de l'état civil central de la commune d'Oran, l'exiguïté du siège actuel. Les nombreuses solutions préconisées jusque-là par les différents gestionnaires qui se sont succédé à la tête de l'APC n'ont rien changé à la donne. Les citoyens oranais, souvent relayés par des élus, ont à maintes reprises appelé au transfert du siège de l'état civil vers un site qui offre les commodités adéquates ou la réalisation d'un siège à la hauteur d'une ville réputée être la capitale de l?Ouest.

Parmi les solutions proposées par les élus du précédent mandat, le transfert du siège vers les anciens locaux de la division de l'hygiène et de l'assainissement (DHA) de la commune situés à El-Hamri. Aux dernières nouvelles, le projet de transfert n'est plus à l'ordre du jour. Des sources proches de l'APC d'Oran affirment que, pour le moment, aucun projet d'aménagement ou de réhabilitation du site devant abriter le nouveau siège n'a été inscrit au programme de la commune.

 La décision de transférer le siège de l'état civil central vers les locaux de la DHA, sis à El-Hamri, a été prise lors du précédent mandat par l?ex-président de l'APC, au lendemain du transfert de la division de l'hygiène vers de nouveaux locaux. La commune d'Oran, qui avait récupéré ainsi une importante assiette foncière, avait décidé d'opter pour des travaux d'aménagement et de réhabilitation des locaux existants, avant de transférer les services de l'état civil. Nos interlocuteurs soulignent à ce titre que ces travaux coûteraient moins à la commune que la réalisation d'un nouveau siège.

 De son côté, le wali d'Oran, qui a effectué une visite au niveau du site, avait encouragé l'initiative et a insisté pour que le transfert se fasse dans les plus brefs délais. Le premier responsable de l'exécutif avait à maintes reprises rappelé l'importance de doter la commune d'Oran d'un service de l'état civil à la hauteur de la ville, signalant que l'actuel siège, conçu à une période précise pour une population précise, ne répond plus aux exigences de la population oranaise qui a, depuis, doublé, voire triplé. Une première décision avait été prise, il y a plus de deux années, de transférer l'état civil central vers des locaux aménagés au niveau de l'immeuble acquis par l'APC près du lycée Lotfi, mais les travailleurs avaient refusé ce transfert, car le siège en question n'offrait pas les commodités requises pour un service d'une telle importance. Il est à signaler que l'ex-siège de la DHA, qui s'étale sur une importante superficie, a fait l'objet d'une visite de techniciens et de responsables de la commune, qui avaient conclu que le siège peut accueillir le service de l'état civil avec l'ensemble des guichets et un espace important pour les archives.