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Un groupe d'étudiants constantinois qui étaient inscrits en
post-graduation, à la faculté de traduction de l'université du Caire, au centre
des études arabes (lettres et langues comparées), ou encore à El Azhar pour les
études de théologie islamique, nous ont rendu visite, hier, afin «de clamer
haut et fort leur désarroi». Ils signalent «qu'ils ont tenu deux sit-in, la
semaine dernière, devant la tour administrative de l'université de Constantine,
pour réclamer la prise en charge de leurs cas, mettant en exergue leur
«situation qui se fait de plus en plus délicate, au fur et à mesure que le
temps passe, sans que nous ayons le moindre écho favorable du côté de la
commission de recours saisie dès notre rapatriement d'Egypte, au lendemain du
match de football entre les deux équipes nationales que tout un chacun sait».
«Dépités, découragés et fort angoissés par cette situation qui tend vers le
pourrissement», affirment-ils, ces derniers poursuivent de la sorte: «nous
estimons avoir déposé auprès de l'autorité de régulation des dossiers en béton,
bien ficelés, afin que celle-ci nous accorde l'équivalence de rigueur. Des
pièces justificatives administratives et pédagogiques, en rapport avec le
cursus du diplôme de Magister classique, que nous avons entamé en Egypte. On ne
comprend pas pourquoi tant de tergiversations, de reports et autres retards
accumulés dans la délivrance de ce document qui nous permettra de poursuivre
notre travail de recherche et de documentation, et soutenir notre thèse dans
les délais prescrits», ajoutent-ils.
Du côté du vice-rectorat chargé de la pédagogie de l'université des sciences islamiques Emir Abdelkader, l'on nous explique, «que pour l'instant, seuls 8 dossiers de recours ont été acceptés, traités et pris en charge dans le sens de la résolution, tous les autres ont eu une fin de non-recevoir et les post-gradués concernés par ce report devront encore faire preuve de patience». S'agissant des autres spécialités, traduction, lettres arabes, sociologie, économie appliquée, commerce international, droit, etc, pas moins de 300 dossiers ont été dûment répertoriés», selon les dires des plaignants. Des responsables contactés au siège de la conférence des universités de l'est algérien, situé rue Larbi Ben M'hidi, seule autorité habilitée à traiter les recours, l'on soutient «que la solution ne peut être que de portée nationale, une réunion des conférences des universités de l'est, du centre et de l'ouest du pays est programmée dans les prochains jours, afin de dégager, une fois pour toutes, une solution appropriée, ceci en précisant que rien que pour l'est du pays, près de 300 étudiants venus d'Egypte sur les 800 environ recensés à l'échelle nationale, par les conférences d'universités, sont concernés, et il faut discuter pour trouver une solution à cette impasse. |
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