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« Selon les
premières estimations techniques découlant des opérations de contrôle
effectuées sur les équipements et en tenant compte de la durée de la procédure
administrative, nous pouvons dire que le téléphérique de Constantine sera à
nouveau opérationnel au cours de la semaine prochaine», a déclaré M. Chelli,
directeur général de l'Entreprise de transport de Constantine (ETC), organisme
chargé de l'exploitation de ce système de transport, encore une fois, à l'arrêt
depuis le 21 avril dernier.
Invité à donner des explications au sujet de ce nouvel arrêt qui intervient après celui du 11 février dernier, lequel avait duré, rappelons-le, plus d'un mois, le responsable de l'entreprise, est revenu sur ses déclarations faites le 16 février dernier. «L'année 2O1O sera marquée par des interruptions fréquentes du téléphérique à cause du programme de maintenance et de révision, parce que c'est la conception même d'exploitation technique du système qui l'exige, souligne-t-il, d'autant plus que cette clause est inscrite, noir sur blanc, dans le contrat signé avec notre partenaire suisse «Garaventa», a-t-il confirmé. A propos de cette dernière interruption qui dure encore et qui n'a pas manqué de soulever des interrogations et fait naître les inévitables rumeurs sur la non viabilité de ce système. Il dira que celui-ci entre dans le cadre des contrôles périodiques pour des vérifications techniques approfondies sur le système de bandage des galets, les poulies et le câble, équipements qui sont, à l'heure actuelle, traités par les techniciens algériens. Il ajoutera que cette vérification s'achèvera, au plus tard, aujourd'hui 28 avril. Il décrira la procédure de contrôle périodique des équipements dont les résultats doivent remonter jusqu'au partenaire «Veritas» à Béjaïa. Et sur la base des données techniques que nous lui aurons fournies, dit-il. Ce dernier rédigera un rapport qu'il transmettra à sa direction générale à Alger, pour que cette dernière le répercute au ministère du Transport qui appréciera et décidera de la délivrance ou non du visa de remise en exploitation des cabines. «Selon le planning que nous avons établi, l'interruption durera 18 jours à compter du 21 avril», assure le directeur de l'ETC. Et d'ajouter «à notre niveau le travail de contrôle est terminé et nous n'attendons que le visa de remise en exploitation émanant du ministère du Transport». M. Chelli prévoit, toutefois, que celle-ci ne saurait tarder permettant ainsi la remise en service des cabines de transport aérien au courant de la semaine prochaine. Et dans l'attente, il est précisé que les navettes par microbus ont repris pour aider aux déplacements entre la cité Emir Abdelkader et le Centre. |
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