|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
La Direction du logement et des équipements publics (DLEP) de la wilaya
de Constantine a débloqué une enveloppe financière de près de 660 millions de
dinars, «un budget qui sera revu à la hausse», dit-on, pour le programme de
réhabilitation des 6 lycées phares du vieux rocher, entamé pour rappel l'an
dernier. Il s'agit des lycées El-Houria, Rédha Houhou, Hihi El-Mekki, Meriem et
Fadhela Saâdane, Tarek Ibn Ziad et Tewfik Khaznadar, «que le temps a
sérieusement mis à mal».
Si pour les lycées Hihi El-Mekki et Khaznadar, «aucun problème notable n'a été rencontré, puisque les travaux sont pratiquement en voie de finition et un satisfecit a d'ailleurs été accordé dans ce sens par M. Boubekeur Benbouzid lors de la visite qu'il avait effectuée sur place au premier trimestre de l'exercice scolaire en cours, les choses sont différentes au niveau du lycée Rédha Houhou, ex-lycée d'Aumale», souligne-t-on auprès de la DLEP. Selon cette dernière, «deux avis d'appels d'offres nationaux ont été infructueux pour le moment. En effet, il faut savoir qu'en raison de la zone classée «patrimoine national» dans laquelle cet antique établissement de l'enseignement secondaire se situe, l'on ne peut faire n'importe quoi. Il faudrait également disposer de l'aval des experts de la commission de la culture pour mener à bien les dits travaux de réfection. En plus du fait que l'entreprise qui viendrait à décrocher le marché doit être techniquement qualifiée dans le domaine des fondations, des pieux d'une profondeur importante étant à la base de l'édifice». Ajoutons que «le dernier entrepreneur qui s'est manifesté a exigé la somme de 20 milliards de centimes, sans qu'il ait apporté la moindre preuve tangible de sa qualification en la matière», précise-t-on. Il faut savoir, ajoute-t-on, que la nouvelle réglementation régissant la prise en charge de la mise à niveau de l'équipement public est extrêmement exigeante en terme de performance propre à l'entreprise à laquelle reviendra le marché. Auprès des experts, l'on n'écarte pas «l'éventualité de faire appel à une entreprise étrangère qualifiée, le cas échéant». Selon M. Aboud Kebbabi, proviseur du lycée, tout le côté nord de ce lycée serait actuellement en péril. « Je crains un effondrement imprévisible à cet emplacement», a-t-il déclaré lors de la récente commémoration du 152e anniversaire de l'institution qu'il gère. Parallèlement, l'association des parents d'élèves, qui abonde dans le sens «de la touche strictement patrimoniale» des travaux, espère également «qu'on aborde la problématique dans son ensemble, en procédant au renouvellement des équipements de la restauration». S'agissant du lycée El-Houria du Coudiat, qui nécessitera à lui tout seul «pas moins de 28 milliards de centimes», selon le devis établi par la DLEP, la direction de l'éducation locale annonce la date du 15 juillet prochain pour le démarrage des travaux de réhabilitation. «C'est-à-dire, une fois que l'opération inhérente à la correction du baccalauréat de la session de juin 2010 aura été achevée», est-il expliqué. |
|