La prochaine édition de la Foire d'Oran, prévue initialement pour le 26
avril en cours, a été décalée au début du mois de mai, en raison de la tenue de
la 16ème Conférence internationale du gaz naturel liquéfié GNL 16. La Foire
d'Oran, «Fo'2010", se déroulera, cette année, entre le 1er et le 10 mai
prochains au palais des Expositions EMEC, avec la présence en force des
secteurs des cosmétiques, de l'hygiène corporelle, de l'ameublement et des
industries manufacturières. «? D'une manière générale, ce sont les mêmes
exposants qui viendront à cette nouvelle édition de la Foire d'Oran avec,
toutefois, une participation en force des secteurs des cosmétiques, des
industries manufacturières et de l'ameublement. Nous allons communiquer la
liste définitive des participants, au cours de la semaine prochaine à Oran»,
confie le DG de l'Algérienne des Foires et des Manifestations économiques
(AFME). La participation nationale, représentée par des entreprises publiques
et privées, va constituer la majorité des exposants présents à cet événement.
Les stands de cette foire générale devront être dédiés à divers secteurs
d'activité tels l'électroménager, l'électronique, les industries
agroalimentaires, les équipements de la maison, le prêt-à-porter et
l'artisanat. Le DG de l'AFME a annoncé, par ailleurs, que la 12ème édition de
la Foire internationale d'Oran se tiendra, cette année, en novembre prochain
avec le retour des investisseurs français et le renforcement de la présence des
entreprises marocaines et libyennes.
«Il y aura une participation en
force des sociétés polonaises, françaises et marocaines. Nous sommes en train,
également, de finaliser avec les Turcs qui sont intéressés par cet événement»,
soutient notre source. La précédente édition de la Foire internationale d'Oran
avait réuni une centaine d'exposants nationaux et étrangers. Une soixantaine
d'entreprises étrangères, venues de pays arabes et d'Europe, ont pris part,
l'année dernière, à la Foire internationale d'Oran. Il est à noter que la
précédente édition a été marquée par le boycott des sociétés françaises,
pourtant considérées comme habituées de cet événement économique. La cause
était les dispositions prévues dans la loi de finances complémentaire 2009. Le
raffermissement des conditions d'investissements étrangers a fâché les
entreprises françaises. En signe de mécontentement, les investisseurs français,
chapeautés par la chambre française de Commerce et d'Industrie en Algérie
(CFCIA) ont décidé de bouder le marché algérien. La dernière offensive des
investisseurs britanniques a convaincu toutefois les sociétés françaises de
revenir à de meilleurs sentiments.