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La JSMT avait mal entamé la compétition en multipliant les
contre-performances qui l'ont reléguée au bas du classement général, onzième
plus précisément à la fin de la phase aller. La désignation de Kaddaoui à la
barre technique, le recrutement judicieux effectué durant le mercato avec
l'arrivée de Sahraoui (OMA), Benyoub (OMA) et Boutellilis (USMBA) et le retour
d'anciens dirigeants tels Ouanas, Naâk, Sayah et bien d'autres, ont permis au
club phare de la capitale des Rostémides de remonter la pente de fort belle
manière. Ainsi et après une série de bons résultats, la JSMT s'est positionnée
à la cinquième place, à neuf points seulement du leader, la JS Saoura, et plus
exactement à l'issue de la vingtième journée où les camarades de Baouche avaient
battu le SCMO (2 à 1).
Malheureusement, depuis, la JSMT n'a plus rejoué puisque les réserves formulées par la direction du WAM à l'encontre du joueur Boutlelis se sont avérées fondées. S'ensuivront alors des sanctions jugées trop sévères par les responsables de la JSMT, notamment cette rétrogradation directe de l'équipe en régionale Une, sans parler de la suspension d'une année de l'entraîneur, du joueur et du secrétaire, en plus d'une amende de 10 millions de centimes. Le recours introduit par le club auprès de la LNF n'a pas abouti puisque cette dernière a confirmé la première décision émanant de la LIRF. Après cette confirmation, la direction de la JSMT avait décidé alors de saisir directement le président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Malheureusement pour eux, ce dernier, même après son retour au pays après une tournée en Europe avec le sélectionneur national, n'a pas du tout donné de suite à cette affaire. Ne voyant rien venir, la JSMT a décidé de porter l'affaire devant le TAS. Cependant et après un peu plus d'un mois d'attente, les dirigeants, joueurs et supporters n'ont pas du tout perdu espoir de voir leur équipe reprendre la compétition, comme nous l'a affirmé son premier responsable Belhocine Hadj Aïssa. «Personnellement, je garde espoir et je suis convaincu qu'on va être rétablis dans nos droits, car je vous le confirme encore une fois, on était de bonne foi et on a jamais essayé de frauder. Jusqu'à l'heure actuelle, on n'a pas reçu la notification de la décision. C'est pour cela que je fais toujours confiance au président de la FAF. Car tout le monde est d'accord pour dire qu'il est inadmissible qu'une équipe aussi prestigieuse que la JSMT soit traitée de la sorte. Enfin, je tiens à remercier tous ceux qui nous ont soutenu, à savoir Serrar, Hannachi, Elimam, Saïd Amara et bien d'autres personnalités», conclura le président de la JSMT. |
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